n marge de Millésime Bio, le 28 mars, Saint-Chinian avait réuni 18 vignerons, tous engagés dans une démarche environnementale, à venir présenter leur vin et montrer la diversité des actions engagées sur l’appellation : certains sont en bio, d’autres se préparent à la HVE, agro-foresterie… Cette dégustation s’est harmonieusement accompagnée de la présentation d’une étude sur la faune et la flore de l’appellation. Lancée en octobre dernier, elle a permis d’identifier les espèces remarquables situées sur l’aire. Et, c’est la cyste qui sans nul doute marque le territoire. « Huit espèces de cistes sont présentes » souligne le géologue Luc David, des Ecologistes de l’Euzière. Une telle diversité est rare en un seul endroit. D’autant que « la cyste est très odorante quand on se promène. Elle marque l’identité de certain vin » indique Gaylord Burguière, responsable communication de l’appellation. L’étude sur la biodiversité doit se poursuivre jusqu’en juin. L’objectif final est d’aboutir à la définition de micro-terroirs et la biodiversité liée à ces zones spécifiques pour une connaissance fine de l’aire d’appellation.
Cette étude s’intègre dans une réflexion plus large sur la transition écologique. L’appellation veut créer une émulation entre les viticulteurs et les vignerons pour progresser dans ce domaine. « Il y a des domaines qui sont des exemples et peuvent montre aux autres leurs pratiques » explique Gaylord Burguière. A terme, l’idée serait d’aboutir à des préconisations en matière de pratiques viticoles avant de les intégrer dans les cahiers des charges. Quand toutes les entreprises seront prêtes à franchir le cap !