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La piste des blancs et des rosés comme alternative au rouge
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Beaujolais
La piste des blancs et des rosés comme alternative au rouge

Lors de l'AG de l'interprofession, les responsables professionnels ont déclaré vouloir développer et promouvoir les Beaujolais blancs et rosés à compter de 2019, afin de diversifier les productions des vignerons.
Par Juliette Cassagnes Le 30 janvier 2019
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La piste des blancs et des rosés comme alternative au rouge
L

'assemblée générale d'InterBeaujolais se tenait ce mardi 28 janvier 2019. L'occasion de présenter aux vignerons présents le plan de route pour l'année 2019. Parmi les « chantiers » auxquels vont s'atteler les responsables professionnels, celui de développer et de plus communiquer sur les productions de Beaujolais blancs et rosés, encore très minotaires dans ce vignoble. Ces vins représentent selon eux un bon moyen de diversification et leur permettrait d'améliorer leur revenu, dans un contexte morose pour le rouge.

Concernant les Beaujolais blancs, les surfaces plantées en chardonnay avoisinent actuellement 1600 ha, avec une production d'environ 20000 hl en 2018. Les trois-quarts sont valorisés en moûts ou vins de base pour le crémant de Bourgogne.

Une offre en blanc suffisante
« Mais on sent qu'on arrive à un pallier en termes de débouchés sur cette production, estime David Ratignier, De plus, la surface devrait atteindre, d'ici 1 an ou 2, les 2000 hectares ; nous avons donc désormais une offre de capacité suffisante pour les acheteurs. L'idée serait donc de pousser le marché vrac, à un prix qui soit suffisamment rémunérateur », poursuit celui-ci. A l'heure actuelle, ce produit reste vendu principalement par les vendeurs directs: « Il marche très bien et a un vrai potentiel qualitatif ».

S'agissant du Beaujolais rosé, il s'agit plus, cette fois, de saisir une opportunité commerciale. Les responsables d'InterBeaujolais comptent, le mois prochain, rencontrer « des gros opérateurs nationaux » pour les sonder sur leur éventuel besoin et ajuster la production à vinifier en conséquence pour l'année 2019.

Ces deux produits restant peu connus à l'heure actuelle, cette stratégie s'accompagnera d'un plan de communication et de promotion, encore à l'étude avec le Cabinet Terroir manager.

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Tous les commentaires (4)
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Norbert Le 02 février 2019 à 11:19:35
Oui, Cher Craoux, le beaujolais a une image de vin rouge et même de vin primeur (encore) mais le rosé et le blanc avaient une notoriété suffisante pour être reconnus dans l'appellation dès le 12 septembre 1937... En matière de couleur, les choses évoluent. Ainsi en bordelais: jusque dans les années 1970, les volumes de blancs étaient supérieurs à ceux de rouges. Maintenant, il y a quatre à cinq fois plus de rouges, selon les années... Cela a l'air de correspondre aux goûts actuels des consommateurs.
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craoux Le 01 février 2019 à 18:49:46
Ok avec ce que vous pointez Norbert mais, si je ne m'abuse, c'est bien le "rouge" qui assure la notoriété et la reconnaissance au niveau mondial du Beaujolais, non ? Effectivement, en opportunité de marché, il y a déjà des déclinaisons de couleur surprenantes telle la croissance en volumes "rosé" à Bandol ... or, la notoriété historique de ce cru a été acquise pour le rouge ! ... oui, je sais, le marché "rosé" (voire "blanc")est inspirant et efface tout y compris les réticences que suggère l'orthodoxie du concept AOC - AOP ! Mais, jusqu'à quand nous prendra-t-on pour des CONsommateurs ?
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Norbert Le 01 février 2019 à 17:35:11
Pas de souci: les beaujolais blancs mais aussi les rosés existent déjà dans le cahier des charges de l'appellation. Il n'y aura pas de difficultés réglementaires, comme pour la clairette de Die rosée...
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craoux Le 30 janvier 2019 à 10:01:14
Quand je lis ça .. " La piste des blancs et des rosés comme alternative au rouge " .. je me dis que les professionnels envisagent une sacrée évolution du concept d'AOC-AOP ! Si on fonde l'AOP sur une histoire (cette accroche était nettement plus fondatrice avec l'AOC) , je demande au Minagri qu'il nous explique comment de tels changements de pratique seraient possibles sur la base réglementaire UE en vigueur ! S'il y doit y avoir une réflexion stratégique quant à la couleur et au process (finie la macération carbonique en rouge ? .. place au pressurage direct ?), la réponse ne peut pas être dans le maintien en AOP. Il faudrait nécessairement refaire ses classes dans un autre statut (IGP).
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