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Le château Dauzac vendu par "l'assureur militant" à un entrepreneur breton
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Margaux
Le château Dauzac vendu par "l'assureur militant" à un entrepreneur breton

Mis à la vente par le groupe d’assurance MAIF, le cru classé médocain doit devenir cet été la propriété du fondateur d’un groupe de services aux entreprises.
Par Alexandre Abellan Le 11 janvier 2019
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Le château Dauzac vendu par
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 L'assureur militant » va se désengager du vignoble en cédant le château Dauzac, 49 hectares de vignes en production de grand cru classé en 1855 à Margaux. Ce 19 décembre, le dernier conseil d’administration de la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France (MAIF) a retenu le dossier de Christian Roulleau, le fondateur du groupe breton SAMSIC (spécialisée dans le service aux entreprises avec 83 000 employés pour 25 000 clients dans la propreté, la sécurité…). En phase de négociation exclusive, la transaction doit être conclue pour l’été prochain, marquant la fin de trente années d’investissements viticoles pour la MAIF.

Ayant acheté en 1988 le château Dauzac, la MAIF en a confié l'exploitation en 1992 aux Vignobles André Lurton (devenant alors actionnaires minoritaires de la société d'exploitation avec 42 % des parts, ainsi que son principal metteur en marché), avant d’en reprendre totalement la gestion en 2014 (en reprenant toutes les parts sociales et en revenant sur la place de Bordeaux). L’équipe mise en place par la MAIF doit être maintenue, avec Laurent Fortin à la direction générale et Philippe Roux à la direction technique.

Un cinquième cru classé à l’ambition d’un second

Secret de polichinelle, la mise en vente du château Dauzac aura fait long feu. Elle était encore récemment déniée par son directeur général. « Cette rumeur circule depuis de nombreuses années, elle n'est pas fondée. Nous sommes en construction de la marque et déroulons notre plan stratégique ambition 2020 » confiait ainsi Laurent Fortin à Vitisphere cet été. Cinquième Grand Cru Classé, le château Dauzac a l’ambition d’être vu comme un « super second ».

Sa politique de revalorisation a été portée par de multiples investissements techniques, et une série de coups de communication : de l’obtention du label vegan sur le D de Dauzac aux essais d’algues ImmunRise sur son vignoble, en passant par la plantation de vignes francs de pied en 2017. « Ils ont tout fait pour être remarqués et trouver un repreneur » note un fin connaisseur de la place de Bordeaux. « Mais cela n’aura pas suffi à séduire Bernard Magrez qui cherche toujours à acheter son cinquième cru classé » ajoute-t-il, taquin.

 

Misant sur sa chartreuse, le château Dauzac développe les activités œnotouristiques.

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Laurent Fortin Le 11 janvier 2019 à 16:53:31
Cher Monsieur, Nous ne faisons pas de « coups » de communication à Dauzac lorsque nous plantons des vignes franc de pied sur un grand terroir de Margaux ou utilisons des algues pour diminuer voir éviter l’utilisation du cuivre ces démarches sont valorisantes à long termes pour le cru et la viticulture dans son ensemble. Cher Monsieur, Nous ne faisons pas de « coups » de communication à Dauzac lorsque nous plantons des vignes franc de pied sur un grand terroir de Margaux ou utilisons des algues pour diminuer voir éviter l’utilisation du cuivre ces démarches sont valorisantes à long termes pour le cru et la viticulture dans son ensemble. Vous avez de surcroît plusieurs informations erronées dans votre article concernant M. Magrez, les Vignobles André Lurton, ainsi que la période pendant laquelle la MAIF a été propriétaire du cru qui est de 31 ans et non de 40.
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