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Ils réclament des analyses de résidus pour les vins bios
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Europe
Ils réclament des analyses de résidus pour les vins bios

Un collectif citoyen réunissant des consommateurs, des vignerons biologiques et des chercheurs réclament la publication des analyses de résidus et la définition de LMR pour les vins bio.
Par Alexandra Bouard Le 20 décembre 2018
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Ils réclament des analyses de résidus pour les vins bios
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e 12 décembre au Parlement européen de Strasbourg, Towa (ie Transparency for organic wine association), un collectif citoyen réunissant consommateurs, vignerons biologiques européens et chercheurs, représentés par Olivier Paul-Morandini, vigneron, a réclamé, en présence de l’eurodéputée Michèle Rivasi (EELV), la publication des analyses résidus et la définition de LMR (Limite Maximale de Résidus) des vins certifiés « bios ». Les analyses devraient s’effectuer sur chaque cuvée (pour un coût d’environ 240 euros) et êtres accessibles aux consommateurs de manière dématérialisée, par exemple à travers un QR code. Elles seraient financées par des aides européennes. Par une ailleurs, un organisme de contrôle supra-étatique devrait être créé.

Enjeu de transparence

Mais pourquoi défendre ce projet d’étiquetage ? Venu soutenir la proposition, le biologiste Gilles Eric Seralini (auteur notamment de l’étude sur les effets de la consommation d’OGM sur la santé de rats) considère que le vin ne peut échapper à la mise en œuvre de LMR. « Cette règle est observée pour l’eau, les boissons, les aliments en général. Aujourd’hui, ce sont les LMR du raisin de table qui s’appliquent, et trop peu de contrôles sont réalisés sur le produit fini vin ». Publier les analyses de résidus répond ainsi à un principe de transparence, a précisé par Théodore Georgopoulos, maître de conférence (Reims). Comme l’expliquent l’eurodéputé Marc Tarabella (PSE), et les médecins Luc Lonlas (spécialisé sur les toxiques) et Jean-François Harlet (stomatologue) : la seule information sur l’effet allergisant de certains composants et additifs du vin, est, selon eux, insuffisante, vu le polymorphisme* (c’est-à-dire la capacité à se présenter sous différentes formes) physico-chimique des substances autorisées et utilisées dans le vin. En clair, selon Towa, le vin doit pouvoir suivre les progrès de la compréhension toxicologique et médicale.

Renforcer la confiance

Au-delà, de l’idée de mettre fin à l’exception vinicole en matière d’étiquetage, la proposition veut aussi répondre à un enjeu commercial. D’abord parce que des Etats demandent déjà des analyses de résidus à l’importation des vins comme aux Etats-Unis. Par ailleurs, Towa voit dans la publication des analyses de résidus un moyen de renforcer la confiance dans la certification biologique grâce à une meilleure information sur le produit. De quoi favoriser sa crédibilité après du consommateur et de différencier ce label d’autres labellisations telles que la HVE.

 

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VINIFERA Le 22 décembre 2018 à 13:17:46
Je suis viticulteur bio, au moins c'est clair. Encore le diktat des adeptes du vert, dans la sueur et le sang ! Diviser pour mieux régner, ce n'est pas de moi , n'a jamais été si vrai ! Alors que les conversions se font de plus en plus nombreuses, et donc les volumes produits en bio de plus en plus conséquents, certains , producteurs en climat sec et chaud, sur de petites surfaces, avec de beaux carnets d'adresse et donc des prix relativement élevés, sortent dans la rue pour affoler le chaland. Que de concurrents, que de concurrents !!!! Attention les vins bios ne sont peut être pas sans résidus !!! ILS NE DOIVENT PAS CIRCULER SANS UNE ANALYSE DE RÉSIDU !!! Et quoi de plus, un masque à gaz ! Mr Paul-Morandini, viticulteur en Toscane sur un petit vignoble, produit probablement de très bons vins en biodynamie, et ferai mieux de promouvoir la production bio au lieu de discréditer des viticulteurs qui font leur métier avec passion et sans les moyens financiers et médiatiques qu'il a. Peut être que son passé de lobbyiste à Bruxelles l'a entrainé à suggérer sans vraiment apparaitre, et on peut se poser la question à qui profite le crime. Peut être à ceux qui prétendent laver plus blanc que blanc . Il faut arrêter d'écouter ces "va-t-en-guerre" , gourous médiatiques, au carnet d'adresse plus gros qu'un annuaire téléphonique, et qui viennent à la viticulture comme comme on part en vacances à Megève . Quand aux professionnels , entourez vous de représentants de la vrai viticulture, pas du folklore. Cordialement, néanmoins.
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