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Changement climatique
Pour les Vignerons Indépendants, il faut agir maintenant

80 % des vignerons indépendants perçoivent de manière forte le changement climatique et sont inquiets pour l’avenir de leur métier. Pour leur syndicat, il y a urgence à mettre en place des adaptations. C’est La priorité pour les mois à venir.
Par Christelle Stef Le 03 décembre 2018
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es Vignerons Indépendants de France tirent la sonnette d’alarme. « 80 % de nos adhérents perçoivent de façon très forte le changement climatique », a expliqué Claudine Colon, en charge des études économiques au sein du syndicat, le 29 novembre à Paris, lors de l’ouverture du 40 ème salon des vins des Vignerons Indépendants. Le syndicat a interrogé ses membres : 80 % d’entre eux sont inquiets pour l’avenir de leur métier. Près de la moitié accusent des baisses de rendements importantes. En cause : les aléas climatiques de plus en plus fréquents comme le gel, la grêle, la sécheresse ou encore les inondations. « Ils perçoivent surtout la sécheresse, qui arrive de manière plus précoce et qui s’étire sur des périodes de plus en plus longues. 55 % des viticulteurs le constate très régulièrement, notamment dans le Sud de la France », indique Claude Colon. Autre phénomène : la précocité des vendanges « plus fortement ressentie dans l’Est de la France », précise Claudine Colon.

Pour 57 % des consommateurs, les prix vont augmenter

Le changement climatique est aussi ressenti par les consommateurs. 85 % de ceux que les Vignerons indépendants ont interrogés en octobre pensent que le climat impacte le goût du vin. Ils craignent de manquer de vin à cause des aléas climatiques. « Pour eux, ce qui est rare est cher. 57 % d’entre eux pensent que les prix vont augmenter ». Autre préoccupation des consommateurs : l’augmentation du taux d’alcool. 73 % d’entre eux y sont très attentifs et 35 % ne sont pas prêts à consommer des vins titrant plus de 15 °. Pour autant, les vins désalcoolisés ne seraient pas la solution : 81,5 % des consommateurs n’en veulent pas, même si les procédés pour les élaborer sont mécaniques et non chimiques.

Après 2030, ce sera trop tard

« Tout s’accélère. C’est maintenant qu’il faut agir. Après 2030, ce sera trop tard. Les solutions d’adaptation doivent devenir La priorité de la filière dans les mois à venir », a insisté Michel Issaly, Président de l’association HVE développement au sein des Vignerons indépendants. Pour la viticulture, c'est une question de survie...

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