n nouveau président : Bruno Manzone, des Vignerons Créateurs. Une nouvelle présidente : Fanny Molinié-Boyer, du Château Beaubois. Une nouvelle directrice : Magali Jelila. Et un bureau renouvelé, rajeuni et féminisé. Avec tous ces nouveaux visages, la stratégie de l’appellation des Costières de Nîmes ne change pourtant pas, poursuivant le développement stratégiques, engagés par le précédent président, Bernard Angelras (depuis devenu président d’honneur).
Démontrant sa force fédératrice, le carnet de route ne change donc pas et se décline en quatre axes. Le premier est celui du renfort de la qualité. « Nous souhaitons faire évoluer le plan de contrôle et notamment relever les critères d’exigence de l’examen organoleptique. Notre objectif collectif est d’impulser davantage d’exigence » explique Magali Jelila. Le second axe vise à travailler la hiérarchisation de l’appellation avec le projet de faire reconnaître deux dénominations géographiques complémentaires. Il s’agit de Franquevaud et Saint-Roman, deux abbayes, l’une au Sud de l’appellation caractérisée par des influences maritimes, l’autre au Nord proche des influences rhodaniennes.
Le troisième axe est celui de l’environnement. Engagée depuis une dizaine d’années dans le verdissement des ses méthodes de production, l’appellation veut interdire le désherbage en plein et le paillage plastique. Elle souhaite également limiter l’utilisation d’azote minéral de synthèse. Ces trois mesures font l’objet d’une demande d’intégration dans le cahier des charges auprès de l’Inao. Enfin, le dernier axe est celui de la communication. Très active pour se promouvoir auprès des consommateurs à travers différentes journées et animations, l’appellation veut poursuivre ces actions évènementielles et notamment Nîmes Toquée, grand week-end oeno-gastronomique qui a lieu du 23 au 25 novembre cette année.
L'appellation connaît un certain engouement pour la bio. A date, 25 % des 4500 hectares du vignoble des Costières de Nîmes est agréé bio ou est en conversion.