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Val de Loire
Le volume est de retour

Le millésime 2018 est un soulagement pour de nombreux viticulteurs du val de Loire. Il signe le retour des volumes. De quoi pousser les appellations à reconstituer les stocks en prévision de millésimes faibles.
Par Patrick Touchais Le 03 septembre 2018
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Le volume est de retour
A

près deux années déficitaires, plombées par le gel, le Val de Loire va retrouver le chemin du volume cette année. Même si, les parcelles sont plutôt hétérogènes, en terme de rendement potentiel. Le mildiou a fait son œuvre, et pas uniquement chez les bio, et la sécheresse estivale a quelque peu bloqué le développement de certaines vignes. La pluie du 28 août aura certainement été salvatrice pour plus d’un cabernet franc.

Selon les données des services techniques des deux interprofessions ligériennes (Interloire et le BIVC), la récolte 2018 de Nantes à Sancerre en appellations et IGP devrait tourner autour des 2,5/2,6 Mhl contre 2,1 l’an passé.

Faire le plein

Alors, frustrées de ne pouvoir alimenter tous les marchés, les appellations vont faire en sorte cette année de faire le plein, tout en anticipant l’avenir. Certaines AOC en déficit ont demandé – et obtenu auprès de l’Inao – de forcer le rendement annuel. C’est le cas du Rosé d’Anjou (69 hl/ha au lieu de 65), du Gros Plant (75 au lieu de 70). Y compris de petites appellations prestigieuses, comme la Coulée de Serrant qui visera son rendement butoir de 35 hl/ha.

Beaucoup d’autres ont opté pour des VCI pour constituer des réserves et ne pas surcharger les marchés d’un coup. Soit en partant du rendement de base : l’ensemble des Muscadet par exemple, qui ajoutera 8 hl/ha si la récolte le permet. Tout comme le Cabernet d’Anjou. D’autres encore, ont opté pour un rendement annuel plus haut que le rendement de base en adjoignant un VCI : Vouvray mousseux a obtenu un volume pour ce millésime  de 70 hl/ha (au lieu des 65 habituel) et un VCI de 8. Même chose pour Saumur Champigny : 60 au lieu de 57 et VCI de 3 hl/ha. Enfin, plus marginal, deux appellations ont fait le choix d’un rendement annuel inférieur à celui du cahier des charges avec un VCI. C’est le cas de Chinon et de Touraine blanc. L’objectif est d’inciter à la mise en réserve de vins pour pallier de futures années déficitaires.

Enfin, personne jusqu’à présent ne doute de la qualité du millésime, même si on est loin de voir le bout des vendanges qui s’achèveront fin octobre, voire début novembre pour les derniers tris de liquoreux. Du volume et de la qualité… ça pourrait ressembler à 2015 ?

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Tous les commentaires (2)
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Thomas Le 07 septembre 2018 à 17:54:38
bonjour CRAOUX Le VCI n'a pas besoin d'être suivi par millésime Il ne lisse pas les millésimes puisque les volumes issus d'un VCI reste du millésime dont il est issu Exemple : les volumes de VCI issus du millésime 2016 seront embouteillés comme des 2016 et permettent de reduire la perte économique liée au gel de 2017. Auparavant ces volumes d'excellentes qualités auraient été détruits (cf. millésime 1990) Il permet d'éviter de mettre à la chaudière des vins alors que l'année suivante il peut être constater une perte importante de récolte C'est la meilleur décision prise par la profession depuis longtemps Il faut savoir qu'un des principaux freins fut l'administration (INAO compris)
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craoux Le 03 septembre 2018 à 12:07:19
Je n'ai toujours pas saisi en quoi le VCI (dont on voudrait nous faire croire qu'il peut être suivi par millésime ! PS : "bonjour" la disponibilité en petits contenants pour séparer lesdits volumes !) peut apporter une réponse adaptée à la gestion vertueuse du concept d'AOP ? ... Que l'INAO ait trahi sa mission originelle (garde-fou et défense du concept même d'appellation) en entérinant une exigence économique portée par les producteurs ne m'étonne pas vraiment. Mais pour nous consommateurs, l'intérêt de cette mesure quantitativement "lissante" n'est-il pas tout bêtement NUL puisqu'elle impacte clairement l'effet millésime et la transparence (voire la confiance) en matière d'étiquetage du millésime ?
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