La mise en œuvre concrète de notre plan de filière débute » se réjouit Jean-Marie Barillère, le président du Comité National des Interprofessions des Vins (CNIV), dans sa dernière lettre. Rendu fin janvier dans le cadre des États Généraux de l’Alimentation, cette ambitieuse feuille de route ne compte pas rester lettre morte et prépare la mise en application régionale de ses multiples volets, afin d’aider la filière à affronter les incertitudes futures.
Le CNIV annonce ainsi la formation d’un « groupe de travail sur les indicateurs économiques » (œuvrant sur « la construction de la valeur », « l’évolution du prix et la contractualisation », « les instruments économiques de pilotage » et « les stratégies collectives ») ainsi que la création d’une « commission mixte sur la transition écologique » avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV). Les deux groupes de travail recensent régionalement les outils de pilotage économique et les initiatives de réduction des herbicides.


Pour Jean-Marie Barillère, les chances de succès du plan de filière reposent sur la coordination des démarches locale d’amélioration des pratiques. « Si je n’ai pas de doutes sur la volonté de mes collègues, dans les interprofessions, à se saisir du sujet, je constate que nous avons des difficultés à être entendus par les pouvoirs publics » remarque cependant le président du CNIV, soulignant sans soutien financier, « les entreprises s’engageront, comme elles le font déjà, à leur propre rythme, afin de ne pas compromettre leur propre pérennité ».