e quotidien révèle ce jour que 70 000 hl de vins rosés espagnols ont été soient francisés, soient vendus sous un packaging ou un merchandising pouvant prêter à confusion sur l’origine des vins. En ce début de vacances, où les consommateurs sont particulièrement attirés par les vins rosés, le scandale ne sera sans doute pas neutre.
Car ce n’est pas la meilleure période pour des révélations attendues par les producteurs languedociens depuis trois ans. Néanmoins, elle sera accueillie sans doute par la production avec soulagement. A travers différentes actions plus ou moins violentes, les producteurs n’ont cessé de dénoncer ces pratiques. A quoi correspondent-elles ? Comme l’explique le Parisien, les tromperies vont d’un étiquetage peu clair à de véritables fraudes sur l’origine des vins. Par ailleurs, l’enquête des fraudes a été très large s'intéressant non seulement aux importateurs mais également aux étiquettes, aux linéaires de la grande distribution et enfin aux restaurateurs.
Des procédures pénales pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisée ou usurpation de signes de qualité sont ouvertes. Les peines encourues vont de deux ans de prison et au moins 30 000 euros d’amende.
La DGCCRF a mené, en 2016 et 2017, une enquête dafin de vérifier l’étiquetage et la présentation de l’origine des vins importés, notamment d’Espagne. Ces contrôles ont été réalisés sur l’ensemble du territoire national et à toutes les étapes de la filière : producteurs, importateurs, négociants et distributeurs. Ce sont au total 179 établissements qui ont été contrôlés en 2016 et 564 en 2017, spécifiquement sur le sujet des vins étrangers. 22% des établissements visités en 2016 et 15% des établissements visités en 2017 faisaient l’objet de non-conformités allant de la présentation confusionnelle à la francisation, ce dernier cas étant un délit qui fait l’objet de suites pénales.
Pour connaître, le bilan de cette enquête : cliquer ici.