es mauvaises conditions météorologiques de ces dernières semaines, marquées par des pluies très régulières, juste au moment où se déroulait la floraison, ont probablement entraîné de la coulure dans le secteur du littoral varois; une zone qui correspond aux secteurs les plus précoces du département, là où ce stade est déjà passé depuis plusieurs jours. Les techniciens et conseillers constatent donc, au fur et à mesure que la nouaison se déroule, une « intensification de ces symtômes »: « On en observe mais les dégâts sont très variables, avec parfois un niveau très fort et d'autres où il n'y a rien », témoigne Roxane Duplech, technicienne à la cave de Grimaud (83). Les parcelles mentionnées sont situées autour du golfe de Saint-Tropez et actuellement au stade fermeture de grappes.


« Les dégâts sont très inégaux d'une parcelle à l'autre et selon les cépages », confirme Olivier Thévenot, conseiller à la Chambre d'agriculture du Var. Le plus impacté reste, encore et toujours, le Grenache, variété qui est aussi la plus plantée dans la région, mais le phénomène touche aussi les autres : Carignan, Cinsault. « Il y en a tous les ans, mais j'ai l'impression que les dégâts sont plus importants cette année, en intensité et en fréquence », poursuit celui-ci.
Il est néanmoins trop tôt pour établir un bilan global de la situation et une comparaison avec les années passées. Par ailleurs, dans les secteurs plus tardifs, situés à l'intérieur des terres, la floraison a été plus tardive ou est encore en cours. « Actuellement, le principal problème demeure le mildiou avec les traitements que cela impose...On en a énormément, rappelle le conseiller. En cas de coulure, on a deux phénomènes qui se combinent sur grappes...Il ne reste alors plus grand chose, c'est compliqué ».