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Les 5 lauréats de l'appel à projets 2018 du plan national de lutte
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Dépérissement du vignoble
Les 5 lauréats de l'appel à projets 2018 du plan national de lutte

Cinq nouveaux programmes de recherches ont été sélectionnés dans le cadre du 2ème appel à projets lancé en décembre 2017 par le ministère de l'Agriculture, FranceAgriMer et le CNIV.
Par Juliette Cassagnes Le 05 juin 2018
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L

e premier projet retenu, intitulé « Holoviti », consistera à étudier l'ensemble des micro-organismes vivants autour et avec la plante, dont ceux présents dans le sol, dans un contexte de dépérissement. Il s’intéressera aussi au système de communication entre les plantes via la mycorhization. « Il permettra de déterminer et d'identifier des typologies de communautés de micro-organismes caractéristiques de vignobles sains ou en situation de dépérissement », explique Héloïse Mahé, chargée de mission à l'IFV. L'idée, à terme est de pouvoir développer des bio-indicateurs, sortes d'outils de diagnostic de l’état de santé d’une parcelle, et d'évaluer les bénéfices de la mycorhization. Piloté par l'Inra de Dijon, il sera le fruit d'une collaboration de plusieurs partenaires.

La mémoire génétique de la vigne

Le second, appelé « Vitirhizobiome », complètera le premier. Il s'attachera à mieux connaître, dans le sol au niveau des parties racinaires uniquement, les communautés de bactéries vivant en interaction avec elles, appelées « microbiome racinaire ». Il s'agira de déterminer leur influence sur le bon développement ou non du jeune plant de vigne. Différentes modalités de complantations, avec par exemple l'ajout de mycorhize, de différentes bactéries qui pourraient leur être favorables, seront testées. Le but est donc de  « caractériser des situations de sols qui pourraient induire le dépérissement ou au contraire favoriser le départ des jeunes plants ». Il sera conduit par l'Inra de Bordeaux.

« Epidep » est la troisième projet choisi : il s'intéresse à la génétique de la vigne. Il doit servir à mieux comprendre la façon dont cette dernière adapte l'expression de son génome aux différents stress (hydrique, maladies) et pratiques culturales, en d'autre terme mieux connaître sa « mémoire génétique ». « La plante continue d'exprimer des symptômes même s'il n'y a plus de facteurs de stress, car elle le garde en mémoire », précise Héloïse Mahé. Il s'agit donc de pouvoir à terme diagnostiquer ces marqueurs du génome de façon précoce sur de jeunes vignes qui n'expriment pas encore de symptômes de dépérissement. L'autre objectif visé est de mieux comprendre l’impact des pratiques viticoles: « une pratique bénéfique sur le rendement une année peut avoir un impact négatif sur le long terme », poursuit celle-ci. Il sera piloté par l'Inra de Bordeaux et « mené en synergie avec les équipes des projets Physiopath et Tradévi, 2 lauréats du 1er appel à projets qui étudient la physiologie de la plante et le processus de dépérissement », précise le communiqué de presse.

14 projets de recherche pour un montant de 4,6 millions d'euros

Le programme de recherche « Risca », porté par l'IFV du Sud-Ouest, est le quatrième projet sélectionné. Il consistera à étudier les coûts environnementaux et micro et macro-économiques des politiques de luttes contre la flavescence dorée, et à améliorer la lutte actuelle, en testant de nouvelles méthodes notamment dans le but de limiter l'usage des insecticides. Il y est aussi prévu d’analyser les dynamiques des populations de cicadelles et des foyers de la maladie dans les paysages viticoles.

Le projet Test-eutypa enfin, porté par le BNIC, permettra la mise au point d'un test « de routine » pour identifier la sensibilité des cépages à l'eutypiose. Ce test rapide in vitro sera évalué au vignoble. Il fait suite à une thèse soutenue à l'université de Poitiers, qui avait abouti à l'identification de marqueurs du génome responsables de la sensibilité ou de la tolérance à cette maladie. Ce programme de transfert de connaissance devrait être assez court, d'un an environ.

Les équipes de recherche de ces 5 nouveaux lauréats se répartiront 1,5 million d’euros entre 2018 et 2022. Avec les 9 projets sélectionnés en 2017, ce sont désormais 14 projets et 4,6 millions d’euros qui sont consacrés à des programmes de recherche contre le dépérissement du vignoble français.

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