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n 2017, le marché foncier viticole a affiché un beau dynamisme. Les échanges ont bien progressé. 9460 transactions (+2,8 %) ont ainsi eu lieu pour des surfaces de 16 900 ha (+7,9 %) et une valeur de 1,3 milliard d’euros (+59,9 %). « Les surfaces échangées sont au plus haut depuis 25 ans », a commenté Loïc Jégouzo, de Terres d’Europe-Scafr, le 31 mai à Paris, lors d’une conférence de presse du réseau Safer sur le prix des terres. L’augmentation spectaculaire de la valeur des échanges s’explique par la réalisation de la vente de plusieurs domaines prestigieux. « 10 transactions représentent à elles-seules 31 % de la valeur totale du marché », a précisé Loïc Jégouzo. Mais même si on écarte ces transactions, la valeur reste en hausse.
Côté prix, la progression s'observe sur tous les segments. En AOP, le prix moyen des vignes s’élève à 143 900 €/ha, soit une hausse de 2,3 % par rapport à 2016. « Mais si l’on exclut la Champagne, la hausse est beaucoup plus franche : + 4,2 % (pour un prix moyen de 69 300 €/ha, ndlr), car la Champagne n’a gagné que 0,8 % en 2017 », a expliqué Loïc Jégouzo. Tous les bassins viticoles ont progressé sauf la Corse. Les hausses les plus fortes s’observent en Alsace (+7,2 %), Bourgogne (+4,9%), Vallée du Rhône et Provence (+5,5 %). « Les AOC les plus prestigieuses ont continué d’augmenter et tirent les prix des AOC intermédiaires vers le haut », a indiqué Loïc Jégouzo. Le prix des vignes à eaux de vie AOP a gagné 8,1 % et s’élève à 46 900 €/ha. « Une hausse liée aux niveaux records des exportations de Cognac », a noté Loïc Jégouzo. Le prix des vignes hors AOP a augmenté de 3 % et atteint 13 800 €/ha.
