es appellations d’origine contrôlées ont choisi, dans le cadre de leur congrès annuel, de réfléchir à leur évolution. Le changement climatique, la demande sociétale en matière d’environnement, et peut-être d’autres défis pour l’instant inconnus, modifieront le contexte de production viticole. Personne ne conteste ces changements à venir. Chacun semble convaincu qu’il faut évoluer. Mais, comment ? Rester aligner avec les fondamentaux de l’AOC, et notamment le principe d’historicité des pratiques, et s’accorder le droit d’innover, d’évoluer, est un numéro d’équilibriste extrêmement périlleux. Il provoque des débats internes où les philosophies vigneronnes s’affrontent mais également peut déborder au grand jour et devenir un sujet d’intérêt pour les consommateurs. On se rappelle ce que l’autorisation des copeaux a produit comme articles dans la presse grand-public. Et c’est peut-être le consommateur, grand absent des débats du congrès de la Cnaoc, qu’il faudrait interroger pour savoir quelle évolution il serait prêt à accepter.
Le climat évolue, les AOC aussi ?
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 27 avril 2018
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