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L’appellation Saint-Pourçain dépoussière son cahier des charges
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En attendant les crus
L’appellation Saint-Pourçain dépoussière son cahier des charges

Envisageant à moyen terme une hiérarchisation, l’AOC auvergnate révise son aire d’appellation, ses règles d’encépagement, le tempo de sa restructuration…
Par Alexandre Abellan Le 26 avril 2018
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L’appellation Saint-Pourçain dépoussière son cahier des charges
«

 La révision d’un cahier des charges est très administrative, mais elle peut avoir un intérêt dans un deuxième, voire troisième, temps » glisse Jean-Michel Ferrier, le président du syndicat viticole de l’appellation Saint-Pourçain. Alors que l’appellation révise ses modalités de production, son Organisme de Défense et de Gestion (ODG) pense déjà à l’étape suivante : « la hiérarchisation, en vue de la création de crus » évoque Jean-Michel Ferrier, sans donner de calendrier ou de détails.

Mais de se projeter davantage, l’appellation Saint-Pourçain boucle actuellement la révision de son cahier des charges actuel. Mis en place en 2009, il a accompagné le passage de Vin Délimité de Qualité Supérieur (VDQS) à celui de vin d’appellation. Depuis, l’aire d’AOC reprend les limites de 1982*, pour un potentiel de 5 700 hectares. Privilégiant les ensembles pédologiques et retirant les zones forestières/urbanisées, la redélimitation actuellement proposée par les services l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) serait de 2 800 ha. Sachant que le vignoble de Saint-Pourçain est actuellement de 600 ha.

Les choses sont bien engagées…

Autres points d’évolution du cahier des charges, l’évolution des règles d’assemblage pour que le cépage autochtone tressallier puisse être davantage présent (au-delà de la limite des 40 % actuels, afin d'accentuer la typicité des vins blancs de l'AOC), ainsi que l’échéancier de la restructuration des parcelles à moins de 4 000 pieds/hectare (afin de le rendre plus souple).

« Les choses sont bien engagées, le cahier des charges devrait être validé par les instances et une commission d’experts, afin d’être opérationnel au printemps 2019 » espère Jean-Michel Ferrier. Devant être adopté ce 16 mai par l’assemblée générale de l’ODG, le cahier des charges de l’appellation sera abordé ce 12 juin par le Comité Régional de l’INAO (CRINAO), avant d’être soumis ce 19 juin au Comité national des AOC vins de l’INAO.

 

* : À l’exception de quelques parcelles jugées d’emblée inaptes, et écartées par l’INAO. Soit 11 hectares déclassés.
 

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