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Grand jours de Bourgogne
Le prix du succès

Malgré les augmentations de prix et les manques de volumes de ces dernières années, les clients professionnels restent fidèles aux vins de Bourgogne, qui restent incontournables. Témoignages recueillis lors du salon Grands jours de Bourgogne organisé cette semaine.
Par Juliette Cassagnes Le 16 mars 2018
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algré les pénuries et les hausses de prix parfois très marquées de ces dernières années, l'intérêt pour les vins de Bourgogne semble ne pas faiblir, si l'on en croit les témoignages de visiteurs rencontrés ce jeudi 15 mars 2018 à Mercurey : « Les prix ont beaucoup augmenté, surtout depuis 5-6 ans. Mais les producteurs vendent de toutes façons toute leur production, car ont peu de volumes, témoigne Luc Goosens, importateur belge qui opère dans le vignoble depuis 40 ans. Actuellement, nous sommes contents quand nous réussissons à avoir une caisse, même auprès des petits domaines...Il y a 10 ans, c'était l'inverse. Mais les vins de Bourgogne restent les meilleurs vins du monde, malgré leur prix ».

Un succès grandissant en Corée

Nombre d'entre eux sont ainsi venus dans l'idée de découvrir et de compléter leur offre par d'autres vins de la région, « moins connus et plus accessibles » que ceux des grandes appellations. C'est le cas de Hyunsin Kim, sommelière dans un restaurant coréen, venue étoffer la carte des vins de l'établissement, qui ne compte actuellement que 5 ou 6 Grands crus de la Côte de Beaune ou de Nuits. « Les coréens s'intéressent de plus en plus aux vins de Bourgogne ; ils sont demandeurs d'appellations moins prestigieuses et plus accessibles en prix, témoigne celle-ci, dans un français impeccable... Je recherche donc aujourd'hui des vins avec des prix plus intéressants ». 

Même son de cloche chez Michela Scarello, propriétaire d'un grand restaurant dans le Frioule, en Italie : « Je suis venue découvrir d'autres vins que ceux de la Côte de Beaune et de Nuits, moins connus ; mes clients y sont prêts et ouverts  ». Quant à leur perception sur les prix des vins de la région, ils ne sont pas un frein : « Les prix élevés n'empêchent pas mes clients d'en acheter. On ne peut pas imaginer une carte sans vins de Bourgogne ; ce sont des vins fins, élégants, qui peuvent être bus jeunes ou âgés », commente la restauratrice.

Les récoltes déficitaires provoquent des pénuries

Ce choix de « glisser » vers des appellations moins onéreuses a également été fait par cet agent français, qui référence des vins de la région pour de grands comptes nationaux : « Pour rester en dessous du seuil des 30€ en magasins, je me tourne vers les plus 'petites' appellations villages, au détriment des plus prestigieuses, dont les prix sont devenus pour certaines aberrants, indique celui-ci, qui souhaite garder l'anonymat. L'objectif de sa visite : trouver de nouveaux vins, « les sources habituelles étant taries » : « Avec la pénurie dans certaines appellations, je dois trouver une vingtaine de nouveaux domaines », poursuit-il.

Les vins actuellement mis sur le marché et à la dégustation sur le salon correspondent en effet à ceux de 2015 et de 2016... : deux années marquées par des récoltes (très) déficitaires sur certaines appellations. Les vignerons sont donc contraints de faire des arbitrages et de refuser des ventes.

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Tous les commentaires (1)
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dr70 Le 17 mars 2018 à 07:15:19
vous oubliez de dire que la Bourgogne est grande utilisatrice de vin du beaujolais pour arranger ces qualités des appellations de base et ainsi présenter un rapport qualité prix plus acceptable. la régle du 85 15 fonctionne à fond il faut juste regarder le nombre de transactions vrac pour le démontrer. il serait préférable de mettre en avant les appellations du beaujolais plutôt que les vendre diluées sans le dire au clients.
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