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Anti-mildiou
Les algues seront-elles un médicament pour la vigne ?

Après des essais concluants en labo, la start-up Immunrise voit ses extraits d’algues passer avec succès l’épreuve des premiers tests en plein champ. Encore peu significative, cette expérience est à conforter en 2018 sur plusieurs parcelles.
Par Alexandre Abellan Le 03 janvier 2018
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«

 Moi vigneron, je suis ravi ! Enfin une alternative plausible pour le traitement mildiou du vignoble ! C’est très encourageant pour le premier essai d’un extrait encore expérimental » se réjouit Christophe Brandy. Propriétaire de 43 hectares de vigne en AOC Cognac (à Saint-Saturnin), le viticulteur a réalisé les premiers essais à taille réelle de la préparation d’algues ImmunRise. Alors que les candidats étaient nombreux pour tester cette préparation inédite, le vigneron a été choisi pour son expérience des préparations d’algues (il utilise depuis quatre ans les extraits américains Alltech, un stimulateur de défenses naturelles à partir d’algues d’eau douce).

Sur sa parcelle expérimentale de 15 ares, les observations de Christophe Brandy témoignent de résultats prometteurs de la préparation d’algues marines. Comparés à un témoin non traité et une parcelle conventionnelle, les huit rangs d’ugni blanc traités par Immunrise se défendent plus qu’honorablement. Faible en 2017, la pression du mildiou ne s’est exprimée que début août sur le témoin non traité, avec des symptômes. Les rangs traités avec Immunrise sont restés sains, avec un peu moins de tâches que le rang conventionnel. « On ne va pas se voiler la face, le climat a été clément et il y a eu peu de mildiou. Mais cela prouve d’ores et déjà qu’avec une pression modérée, une alternative naturelle est possible » souligne Laurent de Crasto, le fondateur d’Immunrise.

Essais 2018

Ayant fait ses preuves in vitro, la préparation de microalgues doit désormais confirmer son potentiel au champ avec d’avantage d’essais en 2018. Immunrise doit monter une communauté de 15 à 20 vignerons répartis sur toute la France. Ces essais devant paver le chemin à une approche plus scientifique, pour lancer un dossier d’Autorisation de mise sur le marché en 2019. Ce qui permettrait à la fois de nouveaux tests par les vignerons, et l’obtention de l’AMM pour 2022.

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