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"Pas de nécessité" d’augmenter la fiscalité des alcools forts pour le gouvernement
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France
"Pas de nécessité" d’augmenter la fiscalité des alcools forts pour le gouvernement

Alors que la rumeur d’un projet de hausse de 10 % des taxes sur les spiritueux enfle, le secrétaire d’État au Commerce Extérieur se veut rassurant. Du moins à court terme…
Par Alexandre Abellan Le 18 octobre 2017
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«

 Je connais depuis quinze ans les discussions sur les projets de loi de financement de la sécurité sociale. Il y a un certain nombre de marronniers… » soupire Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État au commerce extérieur, Interpellé pendant son déplacement à Cognac ce 18 octobre sur le projet gouvernemental d’augmenter les taxes sur les alcools forts. Relayés par Les Échos, ces rumeurs font état d’une possible augmentation de 10 % des droits sur les alcools à plus de 15 degrés. Ce qui représenterait 150 millions d’euros de taxes supplémentaires, potentiellement pour financer le plan national de prévention de l’alcoolisme.

Ne concernant pas le vin (ni la bière ou les cidres), les spiritueux et vins doux naturels sont vent debout contre cette augmentation. Et, a priori, Jean-Baptiste Lemoyne également. « Il peut y avoir ici ou là des débats sur des amendements » reconnaît le conseiller général de l’Yonne. « Les parlementaires ont la liberté de poser des amendements. Pour autant je n’ai pas le sentiment qu’à court terme il y ait la nécessité de faire évoluer les curseurs qui existent. »

Pas de rafale d’impôts !

Ces déclarations apaisantes n’ont calmé qu’à moitié les élus du vignoble charentais, présent à cette inauguration de la nouvelle usine Hennessy de conditonnement au Pont-Neuf. « Nous créons de l’emploi et représentons 130 rafales à l’export. Nous ne voulons pas d’une nouvelle rafale d’impôts ! » lâche ainsi Christophe Véral, le président de l’Union Générale des Viticulteurs pour l'AOC Cognac (UGVC).

Même crainte de la taxation pour le luxe lance, taquin, Bernard Arnault, le PDG du groupe LVMH. « Le luxe, de l’extérieur on dit que ce ne sont pas toujours des produits utiles. Que parfois l’on veut taxer. Je sais, ça ne vient pas de vous mais des parlementaires » glisse-t-il depuis la tribune au ministre en visite.

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