évoilée en 2016 avec 200 millions de bouchons, la gamme Green Line doit quintupler ses ventes en 2017, pour atteindre le milliard d’unités commercialisées. Revendiquant le « plus fort rythme de croissance au monde », cette catégorie des bouchons biosourcés est baptisée PlantCorc. Elle est élaborée avec des matières premières non pétrochimiques. Fabriqués à partir de cannes à sucre brésiliennes, ces bouchons « dépassent toutes les autres catégories - y compris les capsules à vis et les bouchons naturels - en termes de croissance absolue » se félicite dans un communiqué le docteur Heino Freudenberg, le PDG du groupe Vinventions (qui a racheté Nomacorc en 2015).
Alors que le groupe Vinventions commercialise 2,5 milliards de bouchons par an (incluant les bouchons synthétiques, mais aussi lièges, verre…), la gamme PlantCorc devrait finir par représenter 75 % de ses ventes en 2018. Cette nouvelle matière doit remplacer progressivement les précédents bouchons et 2 milliards d’unités devraient être vendues l’an prochain. Si les marques de Vinventions* bouchent actuellement une bouteille sur huit dans le monde selon les estimations du groupe, en 2018 les obturateurs PlantCorc pourraient revendiquer une bouteille sur dix.
Porteuse, l’approche biosourcée et sans produits pétrochimiques inspire d’autres acteurs du bouchage, comme Diam qui a lancé en début d’année sa gamme Origine (utilisant pour lier le liège de l’huile de ricin et pour l’étanchéifier de la cire d’abeille).
* : Soit Nomacorc, Syntek, Ohlinger, Vincap et Vinolok.