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inventions n’a pas attendu Vinitech pour créer la surprise. En partenariat avec Cork Supply, le groupe vient d’annoncer la sortie d’un nouveau bouchon, baptisé SÜBR « Nous avons réussi à développer le bouchon micro-aggloméré le plus durable du marché, avance Heino Freudenberg, président de Vinventions. Cork Supply nous fournit des granulats de liège de haute qualité. Nous leur appliquons notre procédé breveté d’extrusion. En résulte un bouchon renfermant moins de 0,5 ng/litre de TCA, la limite de détection, sans colle, recyclable et biodégradable ». Vinventions a également travaillé son aspect et son toucher. Le rendu est très proche du liège classique.
SÜBR est actuellement testé par quelques clients privilégiés. Il sera commercialisé en masse à partir du deuxième trimestre 2017, autour de 150 euros les 1 000. « Et plus sa diffusion augmentera, plus son tarif baissera », indique Heino Freudenberg.
C’est Olav Aagaard, directeur de la recherche pour Nomacorc, qui a conçu SÜBR. Il annonce que la première version du bouchon sera en mesure de protéger le vin de l’oxygène pendant au moins 15 ans. « Nous allons créer une unité de production spécifique à ce bouchon, en Europe, et, d’ici peu, nous sortirons une gamme pourvue de différents OTR. Nous travaillons également sur une version pour les pétillants ». SÜBR sera distribué à la fois par Vinventions et Cork Supply. « En réunissant nos forces commerciales, nous devenons le réseau de distribution le plus étoffé du marché, rappelle le PDG. Nous ambitionnons de vendre 500 millions de SÜBR d'ici 2021" .
Vinventions a été créé en janvier 2015, à l’occasion du rachat de Nomacorc. Né, il y a moins de deux ans, le groupe détient déjà 7 marques : Nomacorc, Syntek, Ohlinger, Vincap, Vinolok, Wine Quality Solutions, et Wine Marketing Solutions. Il annonce une production annuelle de 2,5 milliards de bouchons, pour un chiffre d’affaires "largement" supérieur à 100 millions d’euros, sans donner de chiffre exact. Dans le monde, il bouche une bouteille sur huit. Et Vinventions ne compte pas s’arrêter là. « La croissance à moins de deux chiffres ne nous intéresse pas, tranche Heino Freudenberg. Nous visons 300 millions d'euros d’ici 5 ans, et ne nous interdisons pas d’autres acquisitions ».
