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Les vignobles d’Aquitaine veulent créer LE réseau de réduction des phytos
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Grande ambition
Les vignobles d’Aquitaine veulent créer LE réseau de réduction des phytos

Porté par la région Nouvelle-Aquitaine et réunissant les interprofessions du territoire, ce projet de changement des pratiques viticoles se dévoile avec une candidature.
Par Alexandre Abellan Le 02 octobre 2017
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Les vignobles d’Aquitaine veulent créer LE réseau de réduction des phytos
A

près trois mois de rencontres, de réflexions et de réunions des acteurs de l’ensemble de la filière, la région Nouvelle-Aquitaine vient de remettre son projet de réduction viticole des pesticides. Déposé ce 29 septembre, ce dossier a l’ambition de remporter l’appel à manifestation d’intérêt du Commissariat Général à l’Investissement et de la Caisse des Dépôts : Territoire d’Innovation de Grande Ambition (TIGA). Et ce n’est pas rien d’avancer que ce projet régional est ambitieux. Son objectif affiché est de permettre à la région de « rester à l’échelle 2050 une terre agricole, viticole dynamique et attractive pour ses habitants, les entreprises et leurs salariés ainsi que pour les touristes attirés par cette destination ».

Pouvant sembler sentencieux, ce projet tisserait concrètement le premier réseau territorial de recherche et développement dédié à la réduction des phytos en viticulture. En témoigne le tour de table du premier comité de pilotage du projet, qui s’est réuni fin juin lors du salon Vinexpo. On trouvait des représentants des interprofessions viticoles (d’Armagnac au Sud-Ouest, en passant par Bergerac, Bordeaux, Cognac…), des chambres d’agricultures départementales (liées à la viticulture) et des acteurs de la recherche (INRA, IFV, ISVV, Inno’Vin, Agri Sud Ouest Innovation, les Vignerons de Buzet…).

Présélection

Le dépôt des dossiers étant clos, un jury va retenir vingt pré-projets pour une deuxième phase de sélection. Les dossiers vont devoir s’affiner, notamment en chiffrant et précisant les partenariats. Au final, dix seront sélectionnés et dévoilés en 2018, pouvant prétendre à l’enveloppe de 450 millions d’euros mise en jeu. « L’entonnoir est resserré » glisse Lydia Héraud, la conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée aux vins et spiritueux.

Portant le projet, elle souligne son enjeu : « démontrer comment la réduction importante des phytosanitaires va transformer la vie des territoires. Que ce soit en termes de relations avec le voisinage, d’attractivité de la profession et des métiers, d’impact sur le tourisme, de biodiversité et de paysage, de développement économique… » Ajoutant que pour remporter l'appel à projet, « les dossiers présentés ne doivent pas être spécifiques à une filière ou à une thématique. Ils doivent être réplicables à d’autres régions et d’autres champs d’agriculture. »

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Beaucoup de défis à relever

En pratique, la région serait la tête de pont d’un réseau de douze nouveaux « laboratoires d’innovations territoriales ». Ces accélérateurs d’innovation et de transfert doivent traiter du développement de bonnes pratiques viticoles (et de leur communication), de solutions alternatives (en termes de produits, mais aussi de matériels, voir encadré), d’outils financiers innovants (notamment d’assurances de prise de risque), de la mobilisation des centres de recherche (en ne perdant pas de vue le changement climatique) et viticulture numérique (avec le lancement d’un outil collectif pour synchroniser les actions : VitiData Plateforme).

D’ici la fin 2018, les porteurs du dossier aquitain devraient savoir s’ils font partie de la sélection finale pour devenir TIGA. « Si ce n’est pas le cas, le travail commun aura été utile pour le plan régional de réduction des phyto. On ira moins vite, et moins loin sans les fonds, mais on n’arrêtera pas le travail » conclut Lydia Héraud.

Innovation pulvérisation confinée

Dévoilé en novembre 2016 (lors du salon Vinitech), l’appel à manifestation d’intérêts de la région pour des matériels de pulvérisation innovants a reçu 26 dossiers candidats. Au final, 18 ont été sélectionnés pour être accompagnés et développés. Il s’agit aussi bien de projets d’amélioration de la pulvé (avec des réglages simplifiés pour le matériel existant, ou des approches de rupture avec des pulvés fixes ou robotisés), que de produits de biocontrôles (et/ou biostimulant) ou de traitements physiques et chimiques (par la chaleur, les ondes…). La présentation des premiers résultats est prévue pour le salon Vinitech 2018.

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