’est ce 22 septembre que la Fête de la Gastronomie est lancée (et ce pour trois jours). Et petit à petit, l’évènement prend de l’ampleur grâce à la ténacité de quelques acteurs convaincus. C’est notamment le cas du Syndicat des cavistes professionnels et de Nicolas. « Nous sommes partenaires depuis la création de l'évènement. Nos magasins font déguster les vins de la sélection Foire aux vins » explique Isabelle Johanet, responsable marketing de Nicolas. De même, le Syndicat des cavistes professionnels anime son réseau pour que ses adhérents partagent un moment de convivialité.
Mais, l'événement est quelque peu limité par la réglementation en matière de publicité sur le vin. Et l’annonce de ces évènements très locaux est difficilement diffusable par les moyens de communication traditionnels, excepté sur le web. C’est pour cela que Nicolas s’est intéressée à la solution Vinexplore, un site web qui recense les évènements autour du vin. « Puis nous l’avons proposé au Commissariat général de la Fête de la gastronomie » explique Isabelle Johanet. L’idée fait mouche ! Pour la première fois, cette année, tous les événements vins sont ainsi référencés et géolocalisés. L’ambition serait à terme de recenser l’ensemble de la programmation de la fête de la Gastronomie via une plateforme dédiée.
Mais au-delà de cette petite nouveauté, d’autres évolutions apparaissent, comme le souligne Nathalie Viet, directrice générale du Syndicat des cavistes professionnels. « Nous nous rapprochons d’autres métiers de bouche comme les fromagers de manière à créer des évènements croisés ». À titre d’exemple, les cavistes du Roussillon et des fromagers organisent des dégustations sur le thème de l’accord vins doux naturels et fromages. « Ces événements permettent de porter nos deux voix » souligne Nathalie Viet qui ne cache pas aussi les difficultés pour les cavistes à pouvoir s’intégrer à la Fête de la Gastronomie. Certains se sont vus refuser l’accès aux banquets populaires, moments clés de la Fête de la Gastronomie. « Le vin cristallise les refus » soupire Nathalie Viet. Mais, et c’est une bonne nouvelle, peu à peu les choses changent et le vin se fait de moins en moins clouer au pilori. De quoi, peut-être, enfin, convaincre les organisations du secteur de l’intérêt de participer à cette Fête. Et Nathalie Viet d’enfoncer le clou : « Cela ne sert à rien de pleurer contre les attaques si l’on ne le prend pas les fenêtres qui nous sont offertes. La Fête de la Gastronomie est un sujet majeur au sein duquel le vin ne doit pas se faire oublier. Il faut que tous les acteurs s’impliquent ! » A bon entendeur !