a Commission européenne ne souffre plus les replis hasardeux et impose ainsi le respect intégral du cahier des charges de l'appellation de repli. Du coup, l’INAO lance une grande réflexion nationale autour de la question. Comment faire en sorte que chaque cahier des charges d’une appellation soit parfaitement emboîtable dans celui de l’appellation de repli ? La question est posée… et loin d’être tranchée tant elle apparaît comme délicate à quiconque connaît les nuances et petites subtilités qui font le charme des appellations. « Par exemple, certaines appellations rhodaniennes ont des cépages accessoires qui ne sont pas inscrits au cahier des charges de l’appellation Côtes du Rhône » indique Philippe Pellaton. De même, certaines appellations ont des rendements supérieurs à l’appellation de repli. Le diable se cache aussi dans les détails comme celui de l’intensité colorante, du palissage, etc.… Bref, il est possible qu’il faille rebattre les cartes d’un certain nombre de cahier des charges. Ou pas. Car, au-delà du nécessaire inventaire exhaustif portant sur toutes les appellations, de l'analyse de l'opportunité de mise en conformité ceux-ci se pose la question de la faisabilité du repli individuel. Ainsi si le repli est rendu impossible pour une appellation particulière, un vigneron qui aura respecté le cahier des charges de l’appellation de repli, pourra replier.
Le travail est prévu pour durer 18 mois.