Dans l’univers français du vrac, il faut apprendre à sortir de sa zone de confort pour gagner des parts de marché » lance Éric Lanxade, le directeur des Caves et Vignobles du Gers (CVG). Spécialisé dans le vrac, le groupe coopératif* gascon est persuadé que son approche innovante est sur le point d’être validée au grand export, alors que les premiers retours sont positifs après la participation à la première édition de l’International Bulk Wine & Spirits (du 26 au 27 juillet à San Francisco). Lors de l’évènement californien, CVG a présenté sa nouvelle grille des tarifs, pour le millésime 2017 qui ne sera pas récolté avant la fin du mois d’août. Globalement, la politique de prix de 2016 est reconduite, avec des prix maintenus selon la rentabilité attendue pour les viticulteurs adhérents.
Cette stabilité de la politique de prix est doublée par un élargissement de la gamme, notamment dans les prix plus valorisés, pour des cuvées toujours précises dans leurs profils aromatiques et positionnement. La gamme de CVG va ainsi de 65 euros par hectolitre pour un vin de base à 150 €/hl pour des vins de cépages (chardonnay, gros manseng et sauvignon blanc), tout en passant 90 €/hl pour l’IGP Côte de Gascogne (stable par rapport à l’an passé), mais aussi 130 €/hl avec nouvelle gamme d’IGP Côte de Gascogne Gros Manseng.
D’après les premières estimations de production, CVG espère récolter 400 à 450 000 hectolitres de vin en 2016. « On n’a pas le droit de se plaindre, il y a peu d’impact du gel » souffle Éric Lanxade, alors que les premières vendanges sont attendues entre le 20 et le 25 août (avec des parcelles de sauvignon blanc sur un profil de pyrazine).
* : CVG est l’outil de commercialisation des vins de bouche de Vivadour et des Vignerons du Gerland.