près 17 ans à diriger la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à Appellations d’Origine Contrôlées (CNAOC), Pascal Bobillier-Monnot va prendre les rênes de l’Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV). Se voulant le parlement de la viticulture, l’association d’élus politiques et de représentants professionnels des vignobles européens n’a pas le poids qu’elle devrait avoir, reconnaît Pascal Bobillier-Monnot. Qui compte bien en faire un outil incontournable dans la préparation de la prochaine Politique Agricole Commune, qui le mobilisait déjà depuis la CNAOC.
Ayant notamment porté les dossiers « autorisation de plantation » et « ICANN », le juriste a été salué par une chaleureuse salve d’applaudissement ce 6 juillet à Bordeaux, à l’occasion du premier congrès de la viticulture française qu’il a discrètement contribuer à organiser. Sur ces deux dossiers, il a montré tout son talent à se prêter au jeu du lobbying, porté par une obstination intraitable, une énergie remarquable et une finesse politique notoire. Le calendrier viticole faisant bien les choses, Pascal Bobillier-Monnot passera de l’assemblée générale de la CNAOC ce 6 juillet à Bordeaux aux assises de l’AREV du 10 au 12 juillet à Strasbourg. Outre un nouveau directeur, l’AREV va se doter d’un nouveau président. Une seule candidature étant annoncée, Emiliano García-Page, le président de la région Castille-La Manche devrait succéder à Sergio Chiamparino, président de la région Piémont. Avec Pascal Bobillier-Monnot à ses commandes, il est probable que l'AREV devienne un des fers de lance des prochains débats qui ne manqueront pas d'animer la future OCM.