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12°5 passe en revue les rebelles du vignoble
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Sans AOC, avec procès
12°5 passe en revue les rebelles du vignoble

Partisan des vignerons de conviction, le numéro printemps-été du semestriel se penche sur des parcours à la marge, qui se confrontent aux institutions. Et confortent des partis pris anti-système.
Par Alexandre Abellan Le 11 mars 2017
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12°5 passe en revue les rebelles du vignoble
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araissant en kiosques et librairies ce 23 mars, le deuxième numéro de la revue 12°5 prend le parti des frondeurs. Dans son éditorial, Philippe Toinard défend « les vignerons qui s’opposent aux instances viticoles ». Ces « rebelles, terroiristes, insoumis, mutins [qui] sont de plus en plus nombreux à sortir du rang. » Et à animer les rubriques judiciaires en attaquant qui leur interprofession pour le montant des CVO ou leur usage, qui leur syndicat viticole et l’INAO pour le refus de leur accorder l’AOC…

Le vigneron Alexandre Bain est particulièrement mis en lumière ce numéro, avec 16 pages sur ses vins et ses péripéties juridico-administratives. Baptisé « bad boy » de Pouilly-Fumé par un reportage de France2 (qui n’a pas manqué de faire polémique, au moins localement), le producteur en biodynamie s’est vu refuser en 2015 la possibilité d’utiliser l’AOC. Ce qui l’a poussé à opter pour la dénomination « vin de France », comme le remuant Olivier Cousin, qui l’a formé à la traction animale en viticulture. Une décision de repli présentée dans 12°5 comme une démonstration d’insoumission par la journaliste Isabelle Saporta (dans son portrait de l’avocat Éric Morain) et le chroniqueur Dominique Hutin (expliquant la dénomination vin de France).

Mais c’est bien sûr, il a osé le bio !

Sans pub ni date de péremption, le semestriel vin de la revue 180°C se positionne comme une référence des vins nature et plus globalement alternatifs. « Nous les soutiendrons à chaque numéro, parce que nous sommes convaincus que leurs revendications et leurs combats ne sont pas vains » lance Philippe Toinard. « Leurs vins répondent à une attente croissante et à une clientèle, elle aussi désireuse de sortir des goûts formatés et de bannir ces intrants dont son corps ne veut plus. Avec seulement 2 numéros par an, il nous faudra du temps pour faire le tour de ces défenseurs du bien boire » conclut-il.

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Tous les commentaires (1)
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craoux Le 11 mars 2017 à 12:44:59
Pourrions-nous avoir un éclairage "objectif" sur les raisons (techniques et/ou administratives ?) ayant conduit le Syndicat à écarter de l'AOP Pouilly Fumé les vins de ce "bad boy" ? ... merci d'avance.
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