es dernières décisions du Comité Technique Permanent de la Sélection des Plantes Cultivées et annonces de l’Institut National de la Recherche Agronomique n’y font rien, Vincent Pugibet maintient ses attaques contre un cadre réglementaire limitant le déploiement des cépages résistants au mildiou et à l’oïdium. Président de l’association Piwi France, il prône l’ouverture expérimentale dans une pétition sobrement intitulée « viti-écologie : trop de blablas, on veut des actes » (mise en ligne sur les plateformes MesOpinions.com et AVAAZ.org).


Posant les cépages résistants en alternative durable à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques, le manifeste demande trois évolutions réglementaires au ministère de l’Agriculture. D’abord le retour à l’application de « l’article 81 du règlement européen 1308/2013 [qui autorise la plantation] des cépages résistants dans un cadre expérimental ». Ensuite, et surtout, le « classement immédiat en variétés de cuve de 25 cépages autorisés dans d’autres pays européens (Allemagne, Italie, Autriche, Hongrie, …) », conformément à la demande de représentants des vignobles bordelais et languedociens (actuellement étudiée par le ministère de l’Agriculture). Toujours aussi virulent, Vincent Pugibet s’attaque pour (en) finir aux « institutions rétrogrades et partiales » qui encadrent la recherche et la réglementation des variétés viticoles en France*. Entre critique des lourdeurs administratives et du principe de précaution, la pétition demande sans plus de précision une réforme institutionnelle.
* : Sont principalement visés le CTPS, les Chambres d'Agriculture, FranceAgriMer et l'Institut Français de la Vigne et du Vin.