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La filière bourguignonne dit oui au projet de réseau de Cités des vins
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Trois en un
La filière bourguignonne dit oui au projet de réseau de Cités des vins

Les membres de l'assemblée générale de l'interprofession bourguignonne, représentant les deux familles de la viticulture et du négoce, se sont prononcés ce 19 décembre au sujet du devenir des trois Cités des vins de Bourgogne, à Mâcon, Beaune et Chablis.
Par Juliette Cassagnes Le 20 décembre 2016
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La filière bourguignonne dit oui au projet de réseau de Cités des vins
Frédéric Gueguen, président de l'ODG Chablis et élu au BIVB, a présenté ce lundi 19 décembre 2016 le projet de cité des vins de Chablis - crédit photo : JCassagnes
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n vote a eu lieu en assemblée générale du BIVB, ce lundi 19 décembre 2016, à Beaune. Les 87 membres présents, viticulteurs et négociants, ont approuvé, à une large majorité, les trois projets de cités des vins bourguignons, avec 72% de votes pour le « oui ».

Ce « large » plébiscite était important, car il conditionnait la poursuite du projet par la filière. Malgré les craintes et certaines réponses restées évasives, la présentation des trois projets et les différentes prises de paroles, tour à tour de Pierre-Henry Gagey, Jérôme Chevalier, Frédéric Gueguen, Claude Chevalier et Louis-Fabrice Latour, ont donc su convaincre l'auditoire.

La crainte d'un dérapage financier

L'ensemble du projet, qui comprend les constructions et les aménagements des trois cités, devrait coûter au BIVB la somme de trois millions d'euros : 500 000 euros pour celle de Chablis, un million € pour celle de Mâcon et 1,5 million € pour celle de Beaune, où tout reste à construire, contrairement aux deux autres sites.

A Beaune, le projet a en effet une dimension supérieure et sera piloté par la mairie, qui compte bâtir en plus sur le site un hôtel, un lieu de réception, des restaurants ou encore une galerie commerciale. Le montant total investi : 10,5 millions d'euros. Un projet qui fait peur à certains, qui craignent un risque de dérive du montant à apporter par le BIVB, comme cela a été le cas à Bordeaux avec la Cité du vin. Ce à quoi les responsables professionnels ont répondu que la vigilance serait de mise et qu'un suivi « de près » serait assuré, via notamment des comités de pilotage, pour éviter que cela ne se produise. « On ne fera pas un chèque en blanc, on contrôlera derrière », a affirmé Claude Chevalier, président délégué.

220 000 oenotouristes par an

Autre pierre d'achoppement : le coût d'exploitation annuel des différents sites. Il a été évalué à 4 millions d'euros par an, dont 2 millions pour celui de Beaune. « Cela peut faire peur, mais sur ce sujet essentiel, un travail très précis a été conduit », a voulu rassurer Pierre Henry Gagey, négociant élu au BIVB. Côté recettes, les entrées, qui ont été estimées à 220 000 personnes cumulées sur les trois sites, devraient permettre d'atteindre l'équilibre financier rapidement, « en deux ou trois ans ».

Concernant plus précisément Beaune, les responsables tablent sur 100 000 visiteurs par an : « C'est une hypothèse très conservatrice, a précisé ce dernier. Si l'on n'y arrive pas, c'est que l'on n'est vraiment pas bons ». Quant au chiffre d'affaires, estimé à 2 millions €, il est tout à fait « réaliste». « On a l'impression que le risque pris est contrôlé et raisonnable », a conclu Pierre-Henry Gagey. Pour le projet de Chablis, pour lequel ils estiment à 63 000 le nombre d'entrées potentielles, même son de cloche : « Cela peut paraître énorme, mais ce n'est rien à côté de sites comme Vézelay ou l'Abbaye de Pontigny. Ce sont des chiffres raisonnables et envisageables », a assuré Frédéric Gueguen.

Concernant le fonctionnement enfin, chaque site sera autonome dans sa gestion et pourra décider indépendamment de qui l'assurera. Cela pourra se faire en passant par une structure spécifique dépendante de la filière, ou alors sous forme d'une gestion déléguée à un opérateur privé. Une décision qui devra être prise ultérieurement.

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