e 23 novembre, le comité national de l'INAO a adopté à l'unanimité (moins deux abstentions) les propositions du groupe de travail sur l'élevage dans l'aire. C'était un sujet de tension entre producteurs et négociants, les seconds exigeant d'être sur un pied d'égalité avec les premiers dès lors qu'une AOC veut imposer une durée et des règles d'élevage. Pour les négociants, il était hors de question qu'ils ne puissent pas élever les vins.
Afin d'empêcher cela, les Organismes de Défense et de Gestion (ODG) demanderont que soit fixée dans leur cahier des charges une date après laquelle les vins pourront circuler entre entrepositaires agréés précédant la date de mise à la consommation. Ainsi, les négociants pourront continuer à acheter des vins bruts et les élever dans leur chai, même si une appellation prend des dispositions sur l'élevage.
Le groupe de travail demande aussi que les ODG puissent clairement fixer, dans leur cahier des charges, une date de mise à la consommation postérieure au 15 décembre de l'année de la récolte. Actuellement, ce n'est pas possible bien que des cahiers des charges imposent déjà des durées d'élevage de plusieurs mois. Une incohérence du droit dont le comité national des vins AOC de l'INAO demande la levée.
Les appellations qui voudront fixer une date postérieure au 15 décembre devront justifier leur choix. Les règles d'élevage devront être détaillés. Rappelons que dès lors que des règles d'élevage sont fixées, cet élevage doit être mise en œuvre dans l'aire géographique de l'appellation.
Pour entrer en vigueur, ces décisions prises au comité national doivent se traduire par arrêtés du gouvernement