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Définition de 6 mesures agroécologiques pour les signes de qualité
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Environnement
Définition de 6 mesures agroécologiques pour les signes de qualité

Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a signé le 3 mars un avenant au contrat d’objectifs de l’INAO pour introduire les principes de l’agro-écologie dans les cahiers des charges.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 04 mars 2016
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Définition de 6 mesures agroécologiques pour les signes de qualité
Jean-Charles Arnaud, président du Conseil Permanent de l'Inao, et Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, lors de la présentation des six mesures pour l'agroécologie. - crédit photo : Marion Sepeau Ivaldi
C

omme il l’avait souhaité lors de ses vœux en janvier dernier, c’est au Salon de l’agriculture le 3 mars, que Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, a donné le coup d’envoi à l’introduction de mesures agroécologiques dans les cahiers des charges des signes de qualité (AOP, IGP, spécialité traditionnelle garantie, label rouge). Six mesures sont définies : préserver et développer la biodiversité, maîtriser et réduire la fertilisation, limiter l’usage des pesticides (en ayant recours à des variétés plus résistantes à certaines maladies), favoriser une meilleure gestion de l’eau, adapter les modes d’élevage aux ressources locales, recourir à une génétique plus adaptée.

A la carte

Désormais c’est aux Comités de l’INAO de se pencher sur la question et d’étudier quelles sont les mesures qu’ils souhaitent retenir pour leur filière. Puis les ODG pourront se lancer dans le projet… si elles le souhaitent. Car, « chaque ODG est libre de construire sa performance environnementale de façon spécifique, celle qui sera la plus adaptée à son micro-climat, à sa nature de sol, à son écosystème et à sa production » a souligné Jean-Charles Arnaud, président du Conseil permanent de l’INAO. Les ODG seront néanmoins incitées à se lancer dans l’aventure. « Nous ferons en fin d’année un premier bilan d’étape, qui nous permettra de mesure si le travail de mobilisation qu’en parallèle nous allons conduire avec les fédérations professionnelles et leurs responsables, aura commencé à mettre nos filières sous signes de qualité en mouvement ».

La question du diagnostic agroécologique

Alors que Jean-Charles Arnaud et le ministre de l’Agriculture se sont largement satisfaits de ce travail conduit rapidement et dans une vision partagée, un petit point de désaccord s’est fait néanmoins sentir. « Nous réfléchirons ensemble sur un certain nombre de questions (…), comme l’intérêt d’un éventuel diagnostic agroécologique » a indiqué Jean-Charles Arnaud au ministre. Ce dernier, tout en faisant preuve de pragmatisme, a fait comprendre que ce diagnostic était un incontournable. « Il faut que les signes de qualité puisse mesurer l’acquis des mesures mises en place. C’est très important pour valoriser et communiquer derrière le travail réalisé. » a insisté le ministre qui également souligné la nécessité de dire au grand public "qu’en matière d’agroécologie, les changements ne peuvent être instantanés mais progressifs .

Interrogé sur la communication à avoir autour de ces actions agro-écologiques, Bernard Farges, président de la CNAOC, affiche sans hésitation un refus catégorique à la création d’un logo spécifique. L’agroécologie dans les signes de qualité n’a pas fini son long cheminement avant l’aboutissement…

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Tous les commentaires (1)
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soles Le 05 mars 2016 à 06:51:58
Pourquoi limiter les "pesticides" qu'au simple recours des variétés plus résistantes?? Il existe bien d'autres moyens que celui là !! Toujours se limiter pourquoi?? quels sont les intérêts ?? Aujourd'hui on peut limiter les intrants à 35% ( travaux réalisés avec des fermes DEPHY) !! A quoi servent ces fermes dans ce cas ??
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