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Vins naturels
L’Inao ouvre le débat

L’Inao s’est emparé de la question des vins dits « natures ». Pour l’instant, le débat se cantonne à savoir s’il faut réglementer sur cette question. Les avis sont partagés.
Par Emilie-Anne Jodier Le 11 février 2016
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L’Inao ouvre le débat
L'INAO se penche sur la question des vins nature et de leur définition. Prudent, l'Institut ne tranche pas sur la question de savoir s'il faut ou non une réglementation. - crédit photo : DR
«

 Il y a une forte demande de la part des professionnels pour engager une réflexion pour encadrer l’utilisation du mot nature », a constaté Eric Rosaz le lendemain du comité national des vins d’AOC, mercredi 10 février. L’Inao a donc engagé la discussion sur le sujet en invitant à la table l’Association des vins naturels (AVN), pour son expertise en la matière.

 Il faut donc commencer par définir ce que l’on met dans le mot nature

« Pour l’instant, la discussion reste générale, assure Eric Rosaz. La demande émane surtout des viticulteurs bio qui craignent une utilisation galvaudée du mot. » Alors faut-il ou non donner un cadre strict à cette mention « nature » ? « Une chose est sûre, le mot est extrêmement valorisant. Il a un fort impact sur les consommateurs. » Autre certitude, il est entravé par la vigilance des Fraudes, pour lesquelles les mots « nature » ou « naturel » correspondent à un produit trouvé tel quel dans la nature ou ayant subi une transformation qui n’altère pas ses qualités.  « Il faut donc commencer par définir ce que l’on met dans le mot nature avant de réglementer sur le sujet. »

Segmenter encore ?

Les débats n’en sont qu’au stade de la réflexion. Certains souhaitent donner un cadre précis à cette notion, d’autres n’en voient pas spécialement l’utilité. « Le problème est cela ne veut pas forcément dire la même chose pour le consommateur et pour le viticulteur », concède Eric Rosaz. Il relève également d’une inquiétude de la filière : «  On peut se demander s’il n’est pas dangereux de segmenter encore plus les vins bios en ajoutant une mention supplémentaire. Quelle sera perception des consommateurs à ce sujet ? »

Associée à cette réflexion, l’AVN semple plaider pour une réglementation en la matière, tout comme la majorité des viticulteurs bios du comité. Restent des questions en suspens : vaut-il mieux utiliser les termes « vinification naturelle », plus acceptable pour les Fraudes ? Ces vins doivent-ils relever de la viticulture biologique? D’autres proposent par exemple de se contenter d’indiquer sur les bouteilles la dose de SO2. Sans oublier la dimension organoleptique de ses vins qui reste à déterminer. Le chantier est ouvert.

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Tous les commentaires (1)
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PIERRE Le 05 mars 2016 à 05:02:40
Normaliser, normaliser, normaliser.... Il faut penser à s'adapter et ouvrir les yeux : le monde évolue et si à chaque mutation (qui génère de la diversité) on doit faire de la réunionite, des débats, savoir quel est le sexe des anges, normaliser et légiférer ... on va devenir fou. Par exemple, transposons nous dans l'industrie ou les nouvelles technologiques : cela donnerait le tournis , mais les réfractaires au progrès nageraient dans le bonheur. Avant de parler de nouvelles règles, et du comment on y va, il y a des points à clarifier: c'est le B-A BA du dirigeant " responsable". 1 - Qu'Est-ce que c'est ? Où est le problème ? 2 - A quoi ça sert ? 3 - Quels sont les objectifs espérés ? 4 - Combien ça coûte ? 5 - Qui paie et comment ? Après, et bien après(à la fin) , on pourra commencer à parler de méthodes, de pratiques, d'impacts et enfin de règles et de contrôles ..... IL est toujours facile de mettre la charrue avant les bœufs, mais il faut savoir que dans une entreprise, la crédibilité d'un manager se mesure à sa compétence, son ignorance et à sa cupidité (au sens général du terme). C'est bien, de savoir manipuler de belles idées mais c'est mieux aussi de savoir maîtriser le quantitatif: cela évite d'aller au casse-pipe.
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