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En absence de changement, c’est l’AMM qui fait foi
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En absence de changement, c’est l’AMM qui fait foi

A quelques semaines du coup d’envoi de la nouvelle campagne de protection du vignoble, les viticulteurs, et en premier lieu, les bio attendent une ligne claire concernant l’utilisation du cuivre.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 18 février 2016
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Pour cette campagne, se référer aux AMM est la conduite à tenir en matière de dose de cuivre. - crédit photo : DR
L

a chose est entendue : en matière d’utilisation du cuivre, les doses autorisées restent celles qui ont été définies dans le cadre de l'AMM (autorisation de mise sur le marché) de chaque produit. Et tant que l’Anses n'annonce pas de modification, ce sont bien ces doses qui faudra suivre lors de la prochaine campagne.

Si le flou domine en matière de dose de cuivre, c’est que tous les produits cupriques sont en cours de réhomologation. A cette occasion, l'Anses a rendu plusieurs avis dont les conclusions sur les conditions d'emploi et les doses homologuées divergent selon les produits, sans cohérence apparente. Pour le Kocide opti, elle a ainsi préconisé une dose maximale de 230 g/ha de cuivre métal par application et de 1150 g/ha/an. En revanche, pour la bouillie bordelaise Bordo 20 micro, elle préconise une dose de 1000 g/ha de cuivre métal par application et de 4 kg/ha/an. L’Agence serait néanmoins en train de revoir sa copie pour que ses avis s’alignent tous sur une recommandation maximale de 4kg/ha de cuivre par an, notamment dans un souci de protéger les vers de terre. La révision devrait avoir lieu courant 2016.

Le cafouillage de l’Agence serait dû à une étude plus que mystérieuse (Vitisphere n’a pas réussi à l’obtenir) mais qui est sur les lèvres de nombreux conseillers en viticulture biologique et connue de la Task force cuivre. Remise en 2014 à l’Anses, cette étude affirmerait qu’il y aurait pénétration cutanée du cuivre, et ce à faible dose, lors de la ré-entrée des travailleurs dans la parcelle après un traitement. De nouveaux éléments fournis dans le cadre de la ré-approbation du cuivre au niveau européen auraient permis d’écarter ce risque pointé du doigt par cette mystérieuse étude…qui ressemble plus à un pis-aller pour tenter de normaliser de façon contraignante l’usage du cuivre.

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