'après une étude du cabinet Equonoxe, le muscadet AC (premier niveau) ne correspond plus aux attentes des consommateurs. Ces derniers l'écartent au profit de vins blancs aromatiques produits dans d'autres régions ou alors de muscadets Sèvre-et-Maine ou de muscadets sur lie.
D'où l'idée lancée lors de la dernière assemblée générale des producteurs : revoir le cahier des charges pour faire de ce premier niveau, un vin plus accessible, notamment à destination des jeunes.
On évoque des modes de culture ou de vinification différents, voire l'ajout d'un cépage secondaire et aromatique comme le colombard. « Rien n'est décidé. On va discuter avec l'ensemble de la production. On arrêtera des positions en 2012 », précise le président de l'ODG, Joël Forgeau.
Bruno Le Maire a salué les efforts que les vignerons ont entrepris pour sauver le muscadet. Il les a encouragés à segmenter l'offre pour bien distinguer « un vin aromatique et un vin plus minéral ».
Et Bruno Le Maire de conclure : « Le muscadet est une marque solide et connue. Il va s'en sortir, j'en suis certain. »