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Phytosanitaires : Cognac propose un plan de restructuration des vignes en zones sensibles
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Phytosanitaires : Cognac propose un plan de restructuration des vignes en zones sensibles

En cours de négociation au niveau national, la proposition charentaise pourrait s'appliquer dès le début 2016. Elle vise à relocaliser les vignes se trouvant à proximité des zones sensibles.
Par Alexandre Abellan Le 16 septembre 2015
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Phytosanitaires : Cognac propose un plan de restructuration des vignes en zones sensibles
A

l'occasion du nouveau Plan Collectif de Restructuration, le vignoble charentais propose la création d'un critère de relocalisation des vignes se trouvant à proximité des zones sensibles, telles que définies par la Loi d'Avenir Agricole (centres de loisirs, crèches, écoles, garderies, hôpitaux, maisons de retraite, terrains de sport...). Pour éviter tout risque d'exposition des populations sensibles lors des traitements phytosanitaires, l'Union Générale des Viticulteurs de Cognac (UGVC) suggère donc de déplacer tout simplement les vignes voisines. Cette délocalisation volontaire ne se veut pas une dérobade coupable, mais une esquive responsable, selon ses promoteurs.

« L'idée n'est pas de savoir qui était là le premier, de la vigne ou de l'école, mais de constater que la présence d'une école impose des adaptations » explique Alexandre Imbert, le directeur de l'UGVC. « Nous ne disons pas qu'il faut arracher toutes les vignes à proximité des écoles » prévient d'avance Stéphane Roy, le président de l'UGVC. « Mais cette action doit être complémentaire d'un rappel aux communes : quand vous parlez d'un Plan Local d'Urbanisme, n'oubliez pas dans vos concertations de prendre en compte les vignes, qui représentent une activité économique majeure »

Le projet est actuellement en cours de discussion au sein du conseil spécialisé de FranceAgriMer. « L'accueil est plutôt positif, sous réserve des modalités de mise en œuvre » rapporte Alexandre Imbert. La concrétisation du projet passe par la cartographie des zones sensibles (actuellement menée par le Bureau National Interprofessionnel de Cognac) et la définition de critères de relocalisation (attendue pour novembre). Si le critère est validé nationalement, il pourrait être effectif dès le début 2016.

Cette initiative originale répond à la mise sous pression croissante du vignoble face aux phytos. Rejetant la « communication défensive/de crise », l'UGVC annonce sa volonté d'être le moteur d'une « communication positive » sur le sujet du développement durable.

 

 

[Photo : Stéphane Roy et Alexandre Imbert ce 15 septembre lors de la réunion de pré-vendange de l'UGVC (à Château Bernard)]

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Tous les commentaires (7)
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albert Le 22 septembre 2015 à 19:30:17
Cher "rol", ça devient n'importe quoi, passons à autre chose. En tout cas, c'est le choix que je fais.
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rol Le 22 septembre 2015 à 16:17:15
un homme est comme un chien: quand il est envahi par la" rage "ou simili,..il n'a plus sa raison et perds toute possibilite de PENSER avec honneteté et sagesse ; il n'a qu'une seule idée fixe ... AGRESSER et MORDRE.......
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albert Le 21 septembre 2015 à 14:41:20
Si vous ne voyez pas la perversité d'un système à la con qui ferait qu'on injecterait de l'argent public pour permettre à des viticulteurs pas franchement "bio" d'éloigner leurs vignes en limite de zone urbanisée (relocalisation, ça ?) et de ne pas prendre conscience de la réalité (de celle qu'ils imposent aux autres en continuant de ne rien faire pour endiguer la pollution) ... qu'y puis-je ?
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rol Le 21 septembre 2015 à 10:32:10
En effet , je cite : ...inacceptable....prétendument raisonnée....pollue....qui peut le nier.....Filer..!!...perversité... .VOS termes prouvent toute la " subtilité " des Bios Vert /rouge qui ne débattent pas et surtout ne raisonnent pas car EUX SEULS détiennent LA vérité et elle s'impose par la violence verbale ou physique.... Relisez-vous ??? ou est le débat ??? C'est une constante ; il ne peut y avoir un débat avec l'Idéologie car l' essence meme de l' idéologie n'est pas de cohabiter mais de remplacer par l'élimination...Donc....
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albert Le 20 septembre 2015 à 18:31:31
Salut "rol" ! ... ce serait bien de faire un gros effort à l'avenir pour 1/ essayer de comprendre le sens de ce que vous lisez - 2/ ne plus confondre "bio" / "écolo" / "bobo" / "nigaud" - 3/ réagir avec subtilité ... débattre ne veut pas dire être CON.
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rol Le 19 septembre 2015 à 21:00:32
Je pense comme le BIO ...et meme il faudrait faire déplacer à travers la France de village en village comme du temps de Robespierre....la Guillotine et décapiter tous les Non-Bio ...nous serions enfin Heureux ; plus de voiture , plus d'électricité avec ces Centrales, plus d'avions qui polluent les nuages .....et enfin plus rien à manger pour les 11 milliards dans quelques années sauf pour les ..4 Bios qui auraient survécus a l'extermination pour la nourriture ...car les plus violents et vindicatifs..... Heureusement que ce n'est que le reve de quelques ...?????
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albert Le 16 septembre 2015 à 21:32:11
Primer la relocalisation d'un vignoble (ex: de la plaine vers des coteaux) suppose que l'objectif poursuivi est a priori, restructurant et qualitatif et que l'on s'inscrit dans une logique communautaro-compatible. Mais là, il ne s'agit pas de relocalisation ... mais d'adaptation à l'urbanisation (création d'un espace façon "cordon sanitaire"). Je voudrais savoir si le ministère Agri a à ce jour cautionné cette réflexion fondée sur le risque phyto ? Ce serait inacceptable qu'un Plan de R Collectif soit éligible aux aides publiques (fussent-elles UE au cas particulier), sur ce critère. L'agriculture non bio (même celle prétendument "raisonnée") pollue notre environnement (qui peut le nier). Filer (!) des aides pour aller polluer un peu plus loin mériterait qu'on s'interroge sur la perversité du système en place.
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