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Loire : mesures structurelles et refonte marketing pour les vins du Muscadet
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Loire : mesures structurelles et refonte marketing pour les vins du Muscadet

Par Vitisphere Le 29 juin 2011
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ace aux difficultés que traverse le Muscadet (pour relire notre article Muscadet : la filière vin entre arrachage et contractualisation (décembre 2010), cliquez ici. Et cliquez là pour relire l'interview du Président de l'ODG Muscadet, Joël Forgeau de mai 2010), le syndicat d’appellation (SDAOC), l’interprofession des vins d’appellation de Loire (InterLoire) et la chambre d’agriculture mettent en oeuvre un douple plan de mesures structuelles et marketing.

Sur le plan structurel : 3 leviers engagés

• Maîtrise de l'offre avec une restructuration profonde du vignoble dans le cadre d'un plan viticulture (objectif autour de 450 000/470 000 HL pour 9000 Ha, l'objectif en surfaces est atteint).

• Amélioration de la compétitivité : professionalisation de la vente directe (programme de formation des producteurs).

• Contractualisation des relations entre production et négoce ; les nouveaux accords doivent être scellés et mis en vigueur cet été.

L'excellent état sanitaire de la vigne et conditions climatiques favorables : 2011 devrait être « un millésime extraordinaire après deux précédents de très bon niveau », précise le communiqué d'Interloire.

Côté marketing, le Muscadet doit définir un positionnement identifié et une communication ciblée en cohérence avec la stratégie de promotion des appellations déployée par InterLoire. Ce travail de réflexion concertée entre négociants et viticulteurs est actuellement en cours et aboutira à un nouveau plan de communication ainsi qu'à une amélioration de la segmentation actuelle du Muscadet. Il s'appuie notamment sur les résultats d'une étude menée par FranceAgriMer pour confirmer l’adéquation entre le positionnement souhaité et la perception consommateur, les caractéristiques organoleptiques des vins et l’environnement concurrentiel.

Le Muscadet a de réels atouts à valoriser, conclue le communiqué d'Interloire : sa notoriété est réelle (7ème de France – source IPSOS – opinionway 2006), ses vins frais, vifs et équilibrés (faible degré d’alcool) correspondent aux tendances actuelles de consommation d'une demande mondiale en progression.

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Tous les commentaires (6)
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Vincent Le 09 juillet 2011 à 20:55:23
Il est facile de critiquer les vignerons qui ont monté leurs prix suite à la gelée de 2008. Certes, il y a probablement eu quelques excès, cependant, dans un contexte où les prix du négoce compensent à peine les coûts de production même en année normale, les trésoreries étant au plus bas, il est bien normal d'essayer de vouloir sauver les meubles lorsqu'un gel subit induit une augmentation drastique du prix de revient. Le négoce local ayant presque totalement disparu, les nouveaux metteurs en marché qui sont des groupes internationaux ont plus vite fait de changer leurs références que de se battre pour sauver la viticulture locale. La solution passe donc probablement par plus de vente en bouteille par les vignerons pour maitriser leur marché et leur prix, une meilleure régulation par l'interprofesion et une meilleure valorisation des produits accompagnée par un bon plan de communication. Le contexte Nantais reste un des terroirs les mieux adaptés au niveau mondial à la production de vins frais et aromatiques, la diversification de l'offre de cépages sera très probabalement l'une des clés pour maintenir l'activité viticole.
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Canotier Le 09 juillet 2011 à 16:47:01
On nous dit: "un nouveau départ pour le muscadet avec trois axes collectifs forts: deux sont déjà au rendez vous - équilibre offre/demande et professionalisation des metteurs en marché- le troisième est en cours avec la contractualisation des accords entre négoce & production..." Là ou le bas blesse c'est qu'il n'y a plus de négoce régional, disparu...et que le négoce qui le remplace se compose d'un duo d'envergure national qui n'a que peu faire du développement local. L'interprofession régional se meurt par abandon ou plutôt est entrain de mourir faute de combatant chez le négoce ! Ces discours collectivistes ne sont que pur alibi pour entretenir des structures qui n'ont plus de raison d'être. Après nous avoir laissé entendre qu'il fallait " penser local pour un développement global", force est de constater que le développement global se fait sans réflexion locale. Soit la viticulture porte en elle même la capacité commerciale ou bien devra t'elle se réinventer un partenaire. Voilà une mutation indispensable et exaltante qui vous en conviendrez ne concerne pas que le Pays nantais qui à son corps défendant n'a qu'une petite longueur d'avance.
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Florinita Le 09 juillet 2011 à 15:26:26
Je voudrais ajouter que le problème est antérieur au gel de 1991 et de la mauvais gestion des stocks et des prix en 1992. Pour moi la décennie 80 est une période phare pour les producteurs de Muscadet. En effet, il y a de la demande et les prix pratiqués, dans la limite du raisonnable, assurent un bon revenu et peuvent faire vivre toutes les familles présentes sur le vignoble. Et ce constat là était présent dans la tête de tous. Le problème c'est que les vignerons ont voulu le beurre et l'argent du beurre. Ils ont décidé de planter massivement (plus de 3000 ha plantés en quelques années). Dans les premières années de plantation, pas de changement, mais trois ans plus tard les jeunes vignes ont commencées à cracher et les consommateurs ne pouvaient plus absorber tout le vin produit. Puis est arrivé le gel, une hausse des prix, la production importante de 1992 et une qualité qui n'était pas toujours au rendez-vous du fait de la plantation dans des terres qui n'étaient pas adaptées à la vigne (trop mouillée dans les marais par exemple). La suite c'était une mauvaise gestion des deux gels (1991 et 2008). Mais il ne faut pas oublier que la qualité s'améliore depuis 10 ans. Et la diversité des productions aussi. Certaines se sont rendus compte de la possibilité de vieillir le Muscadet et de la nécessité pour produire un grand vin, de sélectionner les terroirs. C'est ce qui, cette année, a aboutit à la reconnaissance, par l'INAO, de trois crus communaux (Le Pallet, Clisson et Georges) et d'autres suivront. C'EST LA QUE L'AVENIR REPOSE !!!! A nous consommateurs et amis du Muscadet de faire connaître la diversité qui existe dans notre vignoble unique !
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Cerise Le 09 juillet 2011 à 13:18:58
Le Muscadet a commis sa première grosse erreur en 1991 suite au gel.Prix à la hausse , qualité à la baisse et arrivée des vins du nouveau monde.Les producteurs n'ont cessé de faire monter les prix puis de les redescendre en pensant que le marché allait accepter.D'autres vins ont pris leur place comme le Pinot Grigio.En 2008 , on prend les mêmes et on recommence. Comment voulez vous que les acheteurs les prennent au sérieux.Ily a une génération qui n'a absolument rien compris et qui fonctionne comme au Moyen âge...J'espère que l'appellation va s'en sortir: Qualité et un peu de marketing, rendons enfin le Muscadet sexy grâce aux jeunes vignerons qui , j'en suis certains,seront trouver des idées.Des idées et de la logique, voilà ce qui manque en général aux producteurs français.
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Muscador Le 08 juillet 2011 à 09:29:18
L'appellation Muscadet dans son ensemble s'est malheureusement plantée toute seule sans l'aide de la GD ! L'augmentation excessive des prix suite à la gelée 2008 l'a pour de bon coupée de ses clients. Voilà la seule raison de ce raison de ce naufrage désastreux et toute la filière des producteurs aux négociants en passant par les courtiers, les syndicats de "défense" et l'interpro est coupable. Résultat, le muscadet est retombé dans ses pires travers de vin blanc premier prix alors qu'il était arrivé à un bon mix qualité / prix. Un vrai gâchi et des familles entières sur la carreau. Ne reste plus qu'à ramer pour reconquérir les clients ! Pas le plus facile.
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Vinodis Le 29 juin 2011 à 16:11:39
Ce n'est pas trop tôt en espérant que les petits producteurs de qualité s'en sortiront car la GD a véritablement détruit cette appellation !
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