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"Dry January et vins sans alcool ne sont pas la cause mais la conséquence du retrait du vin des habitudes de consommation"
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Mathilde Boulachin
"Dry January et vins sans alcool ne sont pas la cause mais la conséquence du retrait du vin des habitudes de consommation"

Début 2026, 44 % des Français seraient tentés par le mois sans alcool, le Dry January, confortant un virage sociétal vers la réduction de la consommation d'alcool en général et de vin en particulier. Une tendance à embrasser pour le négociant Chavin, pointant que les acheteurs de vin sans alcool sont à 95 % des consommateurs de vin tout court.
Par Alexandre Abellan Le 09 décembre 2025
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« Le Dry January n’est plus un simple défi. Il devient un mouvement collectif » s’inscrivant dans une tendance de société pour le négoce Chavin. - crédit photo : DR
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ous avez la tête dans les fêtes de fin d’année ? Les producteurs de vin sans alcool pensent déjà à la suite et à janvier 2026 avec son défi de mois sans consommation d’alcool, le Dry January. Chiffrant les tendances de ce marché encore émergent, ses opérateurs sont résolument confiants dans sa croissance, qui s’inscrit dans une tendance de société de réduction de la consommation de boissons alcoolisées. Le sondage de l’observatoire Chavin et CSA (panel en ligne de 1 006 Français majeurs sondés par Dynata du 8 au 16 octobre 2025) rapporte ainsi que « 36 % des Français ont réduit leur consommation d’alcool en 2025 », que « 10 % déclarent avoir arrêté totalement » et que « 39 % souhaitent réduire encore en 2026 ».

Suivre le courant de la modération

De quoi prendre à rebrousse-poil les défenseurs du vin voyant dans le Dry January et les vins sans alcool des ennemis mortels à abattre ? « Le Dry January et son taux de participation en forte amélioration ainsi que la croissance des ventes des alternatives sans alcool de qualité ne sont pas la cause mais la conséquence du retrait du vin dans les habitudes de consommation » pondère dans un communiqué Mathilde Boulachin, la dirigeante de Chavin (basé à Béziers, avec 15,5 millions € de chiffre d’affaires en 2024 à 94 % à l’export, visant 20 millions € pour 2027). La négociante languedocienne souligne que « la catégorie des vins sans alcool continue de gagner du terrain. Elle s'inscrit dans le développement d'une culture de la modération, qui accompagne la baisse structurelle de la consommation de vin en France et dans le monde. »

Et qui se traduit notamment par le développement du Dry January selon le sondage Chavin CSA : fin 2025, « 30 % des Français ont déjà participé au moins une fois » à cette initiative née en Grande-Bretagne en 2013 et implantée en France depuis 2019. Si « 21 % ont participé en janvier 2025 » au Dry January, « 17 % se préparent à le faire pour la première fois en 2026 » et « 44 % déclarent vouloir relever le défi cette année ». Ces participants étant à « 55 % de femmes, une forte proportion de moins de 35 ans, des CSP+, consommateurs de vins et déjà curieux des alternatives sans alcool ». Si 19 % des sondés indiquent consommer « régulièrement ou occasionnellement » du vin sans alcool, ils sont à 95 % des consommateurs de vin. Préparant les fêtes de vin et de début d’année.

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Tous les commentaires (1)
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Albert Le 09 décembre 2025 à 07:31:35
Qu'est-ce que le "vin sans alcool" ? .. au départ, c'est une boisson résultant d'une fermentation naturelle de ses sucres ... bon, à ce stade on est encore dans les clous de la définition réglementaire .. qu'on va priver de son alcool issu de la fermentation en ayant recours à des itinéraires technologiques qui l'éloignent radicalement de sa définition initiale puisque la désalcoolisation n'est en rien un processus naturel. D'où ma question : pourquoi accepte-t-on ce vocable de " vin sans alcool " ? .. ce produit n'a plus rien à voir avec le secteur agricole vu qu'il s'agit d'un produit industriel.
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