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9 % des Française se disent consommateurs de vin sans alcool d’après le dernier sondage du producteur Moderato et de l’agence Seeds (1 000 personnes sondées du 17 au 24 octobre 2025, dont 801 de vins et/ou boissons sans alcools sur l’année). Ils sont 13 % à avoir consommé un vin pétillant sans alcool et 12 % avoir dégusté un vin tranquille désalcoolisé sur les douze derniers mois, avec la moitié des sondés indiquant « un intérêt personnel pour le vin sans alcool ». Stables ou en croissance, ces chiffres confortent la consolidation de la consommation de vins désalcoolisés pour Sébastien Thomas, le cofondateur de Moderato, qui indique à Vitisphere que « c’est la tendance qui prime ici et qui montre qu’on est passé d’une tendance à un ancrage ».
Soulignant que « les taux d’intérêts et d’agréments sont en progression », le producteur de vins sans alcool estime que l’« on est largement sorti d’une simple niche avec un potentiel de développement très conséquent » (Moderato annonce une croissance de 41 % de ses ventes en 2025). Ajoutant que « les facteurs de frein à l’achat sont en baisse constante (26 % des Français estiment que les bons vins n’existent pas sans alcool, -3 points en 3 ans) et la pénétration est en hausse (57 % des 35-49 ans sont intéressés par la consommation de vin sans alcool) avec une consommation qui s’oriente vers le plaisir et la convivialité (la moitié des personnes ayant un intérêt pour le vin sans alcool identifient l’apéritif et le dîner comme occasion de consommation), la communauté est très large » poursuit Sébastien Thomas, notant que « l’enjeu est certes de fidéliser, mais surtout de recruter en accompagnant, en faisant déguster et en continuant de tirer la qualité des produits vers le haut. »
Le projet européen de pouvoir utiliser commercialement les termes "vins sans alcool" et "0,0 %" pourrait également permettre à la catégorie de gagner en visibilité et compréhension auprès des consommateurs. « L’objectif serait de simplifier et d’offrir une compréhension plus simple pour le consommateur tout en valorisant le produit d’origine » indique Sébastien Thomas.
