oisson pilote parmi les journalistes de la filière, avec sa revue décapante VinoFutur et ses contributions aux médias de la filière, dont Vitisphere, Julie Reux a relevé une tendance dans les dernières actualités du vin : sa bièrisation. Soit des ruptures dans les moyens de commercialisation et les approches de consommation avec un service 100 % à la tireuse d’un bar ou le retour du réemploi des bouteilles de vin en grande distribution. « La branchitude. Pas de drones, pas d'IA, pas de GAFA » tacle-t-elle sur Linkedin, pointant que « l'innovation n'est pas nécessairement là où vous l'attendez ».
Comme nous le confie la futurologue n°1 du vin, « c'est la consommation du vin qui est ici réinventée. On voit là deux signaux plus si faibles d'une bièrisation du vin. Pas de "garde", pas d'ateliers de dégustation, pas de carte des vins à rallonge pour épater la galerie... La promesse : un moment de convivialité dans un endroit cool avec tes amis. » Le tout avec une empreinte environnementale réduite en prime qui ajoute à la pertinence de ces projets pour Julie Reux, qui voit les vignerons en vigies du changement climatique. Y compris dans leur mental, l’écoanxiété plombant le moral ajoutant à la nécessité d’agir. Comme l’été permet de prendre le temps de lire et réfléchir avant le coup de feu des vendanges et des vinifications, on vous conseille de vous (re)pencher sur l’article de Julie Reux concernant l’apport des vins nature pour renouveler la production artisanale de vin. Un retour vers le VinoFutur ?