menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / 1 viticulteur sur 2 prêt à réduire les fongicides si ses pertes de rendement sont assurées
1 viticulteur sur 2 prêt à réduire les fongicides si ses pertes de rendement sont assurées
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Assurance verte
1 viticulteur sur 2 prêt à réduire les fongicides si ses pertes de rendement sont assurées

En fonction des modalités du contrat, entre 48 et 60 % des viticulteurs seraient intéressés par une assurance couvrant les pertes liées au mildiou, à l’oïdium ou au black-rot à condition qu’ils aient suivi les préconisations de traitements données par un outil d’aide à la décision.
Par Marion Bazireau Le 04 mars 2025
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
1 viticulteur sur 2 prêt à réduire les fongicides si ses pertes de rendement sont assurées
A ce niveau d'engagement, le suivi des préconisations des OAD pourraient réduire l’usage des fongicides de 45%. - crédit photo : Adobe Stock
4

12 viticulteurs français aux profils et modes de culture variés* ont répondu à l’enquête menée dans le cadre du projet Behave par des économistes de l’Université d’Angers et de Bordeaux visant à évaluer leur intérêt pour une assurance dite verte, un dispositif couvrant les pertes imputables aux maladies fongiques conditionné au respect des préconisations de traitements données par un outil d’aide à la décision (OAD) tel que Decitrait. 

Les résultats de cette enquête tous récemment publiés dans la Revue européenne d’économie agricole montrent qu’en fonction des modalités de l’assurance, entre 48 et 60 % de viticulteurs seraient prêts à signer. Ils préfèreraient un contrat individuel plutôt qu’un contrat de groupe alimenté par un fond mutuel à l’échelle d’une cave coopérative ou d’une appellation, et même si cela coûte plus cher qu’une assurance paramétrique, ils seraient plus enclin à s’engager si le déclenchement de l’indemnisation est basé sur une évaluation des pertes réalisée sur place par un expert plutôt qu’en fonction d’un indice de pression fongique locale. Faces à différentes propositions de contrats, les répondants choisissent majoritairement une couverture de 50 % des pertes, majorée de 30 % quand ils apportent la preuve d’avoir bien respecté les préconisations de l’OAD, pour un prix annuel de 5 % du capital assuré.

-45% de fongicides

En se basant sur des essais réalisés dans des vignobles conduits en mode conventionnel ou biologique dans le cadre du programme VitiREV et sur les indices de fréquence de traitement (IFT) récoltés dans 6 000 parcelles viticoles par l’enquête Agreste, les économistes calculent qu'à ce niveau d'engagement, le suivi des préconisations des OAD pourraient réduire l’usage des fongicides de 45 %.

 

* : 42 % des répondants étaient des coopérateurs, 52 % cultivaient en respectant le label HVE ou Terra Vitis, et 33 % étaient certifiés bio ou en cours de transition, ces derniers étant légèrement plus susceptibles de souscrire une assurance verte et moins sensibles à son prix.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Olivier Metzinger Le 04 mars 2025 à 10:53:00
Sur certains profil en blanc sec, petit moelleux, rosé nous pourrions enclencher une transition significative sur les cépages résistants sans changer grandement nos produits. Sauf qu'il faut abandonner notre positionnement en AOP/AOC, et c'est plus facile à dire qu'à faire, quand vos marchés existent. (Deja que c'est compliqué de vendre du vin, casser ce qui existe serait une bêtise). Nous pourrions fixer un premier palier autorisant 50% de l'assemblage et cela permettrait aussi des gains significatif de traitement, avec en parallele des recherche sur les NGT avec nos cépages emblématiques, mais encore faut il que les garants de l'immobilisme de la CNAOC se remettent un peu en question. Ils ne doivent pas connaitre la théorie de Darwin... L'AOC est grande et forte mais si elle refuse d'évoluer, elle va disparaitre doucement mais surement. Avec des assurances ou sans soyez en certain, parce que combler la perte économique est une chose, mais ne pas livrer les clients en est une autre...
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Maine-et-Loire - Stage Freixenet Gratien
Bouches-du-Rhône - CDI PUISSANCE CAP
Aude - CDI Ollieux Romanis
Charente - CDI HUMAN CAPITAL GROUP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé