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La ministre lie la valorisation des vins aux indicateurs de prix et aux Organisations de Producteurs
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Au Sénat
La ministre lie la valorisation des vins aux indicateurs de prix et aux Organisations de Producteurs

Préparant la révision d'Egalim, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard a bien en tête le défi de la braderie des prix du vin et semble avoir arrêté les deux leviers à actionner : des indicateurs spécifiques aux coûts de production viticole et des Organisations de Producteurs massifiant l'offre.
Par Alexandre Abellan Le 26 février 2025
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La ministre lie la valorisation des vins aux indicateurs de prix et aux Organisations de Producteurs
« La filière vitivinicole est soumise aux dispositions de la loi Égalim et elle souhaite le demeurer » annonce Annie Genevard au Sénat. - crédit photo : Alexandre Abellan (Annie Genevard, à gauche, lors de l'inauguration du salon Wine Paris 2025)
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our « garantir une meilleure rémunération des viticulteurs en imposant des prix reflétant les coûts de production », la sénatrice Florence Lassarade (Gironde, les Républicains) appelle, lors des questions au gouvernement ce 19 février, à renforcer la loi Égalim dont l’« application se heurte à plusieurs obstacles » dans la filière vin, « d’une part, l’absence d’indicateurs de prix spécifiques au vin empêche une évaluation objective des coûts de production, compliquant la fixation de prix justes » et « d’autre part, la renégociation obligatoire des contrats entraîne une charge administrative supplémentaire et génère des tensions commerciales ».

Interpellée sur ses actions, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, rappelle d’emblée « que la filière vitivinicole est soumise aux dispositions de la loi Égalim et qu’elle souhaite le demeurer ». Reconnaissant les spécificités de la filière vin*, la ministre constate que « des transactions se font à des prix très bas et les productions se retrouvent dévalorisées, même quand elles sont sous signe d’identification de la qualité et de l’origine ». Confirmant qu’une proposition de loi révisant Égalim sera prochainement déposée par le gouvernement à l’Assemblée Nationale, Annie Genevard soutient le projet d’« organisation de producteurs (OP) [qui est] fondamentale, car elle permettra une meilleure consolidation de l’amont agricole grâce à des contrats-cadres et à des contrats de filière ». Sujet de débats animés dans la filière (pour ne pas dire d’opposition des Vignerons Indépendants) la création d’OP est donc appuyée frontalement par l’ancienne députée LR. Qui annonce également qu’« un travail s’impose sur les indicateurs, qui sont aujourd’hui beaucoup trop nombreux et hiérarchisés. Le rôle des interprofessions est ici absolument capital. » Portés par les AOC de Bordeaux et des Côtes-du-Rhône, ce sujet mobilise nationalement le Comité National des Interprofessions des Vins à appellation d'origine et à indication géographique (CNIV).

Nous demandons du concret !

En réaction aux propos de la ministre, Florence Lassarade souligne qu’« il faut véritablement mettre en pratique ces évolutions de la loi Égalim : nous demandons du concret ! »

 

* : Notamment que « le premier acheteur est souvent le négociant, qui ne contractualise pas toujours et n’est donc pas tenu de respecter les indicateurs liés aux matières premières prévus dans la loi Égalim » indique la ministre, pointant une « autre particularité de cette filière, le vin étant stockable, il peut exister un écart important de coûts d’une année sur l’autre ».

 

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bill et boule Le 26 février 2025 à 10:39:56
On ne remerciera jamais assez Rémi Lacombe , anciennement propriétaire exploitant à saint christoly de medoc d avoir mené en solitaire la lutte pour l application de la loi egalim à la viticulture La jurisprudence du tc de bordeaux de janvier 2024 contre cordier et ginestet n à pour le moment pas été remise en cause par un nouveau jugement de la cour d appel .Le civb a écrit à matignon pour en faire la pierre angulaire de sa nouvelle politique , le président de la République en a parlé au sia 24 puis à nouveau au sia 25. Il serait probablement pertinent à ce stade de concrétiser toutes ces belles paroles en action , car les cours ont continué à dégringoler .Au point que le civb et son mensuel " union girondine" ne publient plus les cours de la bouteille de bordeaux par millésime classement et aoc depuis des lustres. Egalim toujours pas mais politique de l autruche si ! Passons aux actes , il est plus que temps et il apparaît meme que mme genevard ,après moult hésitations sur le sujet, semble enfin decidee. Souhaitons juste que contrairement aux prêts bpi , cela ne prenne pas encore des plombes :*)
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