n les nomme parfois demi-secs, mais les termes ne disent rien aux consommateurs non-initiés. D’autres fois, on évoque les "sucrés", mais ça peut être mal interprété. Alors, pour tenter de donner une identité aux rosés de l’Anjou à sucres résiduels, les producteurs en charge des deux appellations concernées – Cabernet d’Anjou et Rosé d’Anjou – ont décidé de communiquer sur les termes de "rosés tendres".
“On souhaite que nos produits soient identifiés dans les linéaires en les différenciant des rosés secs”, indique Elodie Pipon, chargée de projets pour les rosés de l’Anjou. Un macaron a ainsi été dessiné en y associant l’origine du produit : vins de Loire, et proposé aux opérateurs pour qu’ils l’apposent sur le col des bouteilles vendus en grande distribution dans un premier temps.


En 2024, un galop d’essai a permis d’en éditer 500 000. Pour 2025, déjà 700 000 macarons ont été commandés. “Les opérateurs nous ont dit que le retour avait été positif chez les acheteurs de la grande distribution”, poursuit Elodie Pipon. Même si la cible prioritaire reste les grandes enseignes – le premier marché du Cabernet d’Anjou –, cette année, l’offre est élargie aux producteurs de vente directe. “On veut développer cette communication et faire en sorte que progressivement les consommateurs finissent par reconnaître cette marque identitaire”, conclut Elodie Pipon.