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"Quelles sont les priorités pour investir 270 millions € dans la vente de vin ?"
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Stratégie de filière
"Quelles sont les priorités pour investir 270 millions € dans la vente de vin ?"

Ne modifiant pas les règles d’aides à l’investissement en 2025, le conseil spécialisé vin de FranceAgriMer ouvre les débats sur les prochains arbitrages structurants à mener.
Par Alexandre Abellan Le 15 janvier 2025
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Pour Jérôme Despey, la filière vin doit se poser la question du sens de l’action de ses fonds. - crédit photo : Alexandre Abellan (archives 2024)
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éuni ce mercredi 8 janvier, le conseil spécialisé vin de FranceAgriMer a opté pour le statu quo : l’appel à projet 2025 pour le programme d’aide aux investissements des entreprises vitivinicoles continuera bien d’accompagner les travaux sur les caveaux et bâtiments avec les plafonds passés. Pas d’impasse sur une partie des projets soutenus ou de révision des seuils d’intervention à quelques jours de l’ouverture de la téléprocédure (sur Viti-Investissement). Devant encore être validée par un vote électronique cette semaine, la proposition ferme la demande d’arbitrage pour réduire les aides à l’investissement, comme la mise au paiement pour la filière vin dépasse l’enveloppe européenne de l’Organisation Commune de Marché vitivinicole (OCM vin) depuis la bonification des taux d’aide (suite à la crise covid) et les aides conjoncturelles (40 millions € sur les 400 millions € d’aide à la distillation).

« J’ai milité pour ne pas modifier profondément les caractéristiques de l’appel à projet à quelques jours de son ouverture. Ce n’était pas sérieux de changer les règles la veille pour le lendemain pour ceux qui ont déjà réfléchi à leurs projets » précise Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, qui veut se donner le temps d’apporter des modifications au Plan Stratégique National (PSN) de la filière vin (doté d’un peu plus de 269 millions d’euros par an). « Un groupe de travail se réunit début février dans le but de rediscuter le PSN à partir de 2026 et après, en fonction de la stratégie de la filière sur le plan que nous travaillons entre metteurs en marché et production » précise Jérôme Despey.

Plan stratégique

« Avec un budget de 270 millions €, quelles sont les priorités de la filière vin pour accompagner des investissements structurants dans le cadre du plan stratégique ? Il faut se donner les moyens de répondre aux projets et orientations qui permettent d’investir dans la vente de vin » résume Jérôme Despey. Mais sans confondre vitesse et précipitation, en conservant pour 2025 le cadre passé (mais en réduisant les budgets face à l’enveloppe limitée) et en se projetant pour 2026 sur de nouvelles priorités (de la promotion aux investissements, en passant par les prestations viniques ou la restructuration, dépendant également de l’arrachage temporaire).

Autre sujet à trancher, celui des 40 millions € de solde de l’arrachage définitif. Demandés par la filière vin en cohérence avec les annonces des précédents gouvernements, ces fonds restent en suspens à date. « Nous réclamons l’usage de ces 40 millions pour les jeunes agriculteurs, les pépiniéristes, la stratégie commerciale, l’œnotourisme… Nous attendons de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, de respecter les engagements donnés » conclut Jérôme Despey.

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Tous les commentaires (3)
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Ali Le 19 janvier 2025 à 00:39:46
D'accord avec Augustin, quand les fonctionnaires d'agrimer tatillonent pour rembourser leurs dûs que ce soit de l'investissement commercial ou technique c'est à dégoûter de travailler avec eux ,une fois encore l'administration française fait tout pour récupérer l'argent en contrôlant un maximum ce qui peut l'être, il est certain que nos pays voisins notamment du sud voient les choses d'une autre manière quand ils touchent les subventions européennes......
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Olivier Metzinger Le 16 janvier 2025 à 09:36:55
Ce qu'on peut légitimement reprocher à Jérôme Despey c'est la gabegie d'argent public depuis des années. Que nous ayons besoin de restructurer le vignoble, de s'adapter aux nouvelles consommation oui. Mais que les instances viticoles Francaise aient soutenue les demandes de plantation nouvelles depuis 15 ans alors que les courbes de déconsommation étaient devant nos yeux, relève de la faute professionnelle. On m'a souvent reproché mon manque d'ambition quand je défendais cette vision. A mon sens c'était juste faire preuve de lucidité, et surtout d'humilité. La quantité d'argent public nécessaire pour endiguer les conséquences de ces productions en surplus, distillation, arrachages, friches, etc. montrent bien que dans cette approche de croissance rien n'a été anticipé, ni géré. Aucune stratégie de replis. Or dans la soit disant "bonne forme" de la filière, on a volontairement occulté la non reprise des exploitations viticoles par manque de rentabilité. Assurement gouverner c'est prévoir, et force est de constater que cela n'a pas été fait.
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augustin Le 16 janvier 2025 à 06:44:37
Investir dans la vente de vin ! ce n est as trop tôt !!! après l eau tiède et le filn à couper le beurre ! après avoir ressasse sur l arrachage des parcelles et la distillation des contenus de cuves on s aperçoit soudain chez agrimer que limiter l offre ne marche pas .Donc que peut être augmenter la demande serait opportun. Sauf que quiconque a eu la témérité d organiser un déplacement en grand export et pris le risque d espérer le financement rétroactif par agrimer ... joue littéralement à la roulette russe , tant ses fonctionnaires zélés sont suspicieux tatillons et souvent de mauvaise foi. Il est temps que ces services changent de mentalité et nous aident vraiment , en confiance plutôt que de prolonger trop souvent nos gardes à vue . Pour filer la métaphore avec le film éponyme, nous ne sommes coupables de rien si ce n est de tenter de continuer à produire et vendre un produit magique que l on appelle le vin. Quitte à aller évangéliser aussi bien l hémisphère nord qui a bien besoin de se remonter le moral que l hémisphère sud de se désaltérer de manière conviviale .Donc si ces 270 millions d euros sont disponibles pour tout ou partie , filons rapidement ensemble défendre nos couleurs en Amérique latine voire sur le continent indien. A défaut nos amis italiens et espagnols nous precederons car les organismes locaux , équivalents agrimer , travaillent quant à eux la main dans à main avec nos collègues .Et non comme en France via hygiaphones formulaires électroniques et mails stériles. Ce ne sont pas les parcelles qu il faut arracher , mais les mauvaises habitudes de quelques fonctionnaires paranos qui sur le chemin ont perdu le sens de leur job. Alors seulement allons nous pouvoir investir ensemble dans la commercialisation astucieuse de nos vins , d abord pour le tierce gagnant 18 19 20 avant de nous attaquer à un quarte mois évident à partir de 21 ... Au delà du fric c est une nouvelle attitude positive que nous attendons .
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