omme une réponse directe aux fédérations JA et FDSEA des Pyrénées-Orientales, qui ont lancé mardi un mouvement de contestation « on ne sait pas où on va », leurs homologues de l’Hérault ont entamé dans la nuit du 3 au 4 octobre celui de « On va dans le mur ».
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Là encore, la symbolique des panneaux d’entrée de communes lancée l’an dernier avec « on marche sur la tête » est reprise, mais « on se contente de recouvrir les panneaux d’un voile noir, dans chaque village, avec le message ‘ici survivent tant d’agriculteurs, et sensibiliser toutes les populations locales à notre présence dans leurs communes », explique le président des JA de l’Hérault Rémi Dumas.


Comme chez les voisins catalans, Fdsea et JA ont attendu la fin des vendanges pour une piqûre de rappel des attentes urgentes des vignerons et agriculteurs au nouveau gouvernement fraîchement nommé. « La question du revenu reste centrale mais on maintient la pression en attendant des réponses rapides notamment sur les promesses avancées par le gouvernement précédent », reprend Rémi Dumas.
S’il souligne qu’aucune filière n’est épargnée, le coopérateur de Saint-Géniès-des-Mourgues pointe l’incompréhension qui règne dans les rangs vignerons « entre la petite récolte et les prix qui restent à un niveau trop bas ». Le gouvernement dispose d’encore un peu de temps pour apporter des réponses, mais les différentes fédérations départementales d’Occitanie semblent prêtes à suivre ce mouvement de piqûre de rappel enclenché dans les Pyrénées-Orientales et l’Hérault.