menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / 5 millions € pour quoi faire dans le vignoble occitan ?
5 millions € pour quoi faire dans le vignoble occitan ?
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Orientations d’avenir
5 millions € pour quoi faire dans le vignoble occitan ?

L’Occitanie se dote de moyens conséquents pour adapter sa filière vin aux enjeux commerciaux et techniques d’avenir. Il n’y plus qu’à en tirer un plan d’action à la hauteur des ambitions.
Par Alexandre Abellan Le 22 août 2024
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
5 millions € pour quoi faire dans le vignoble occitan ?
La présidente de la région Carole Delga lors de l’assemblée plénière du 11 juillet 2024. - crédit photo : Léo Arcangeli (Région Occitanie)
V

oté en assemblée plénière de la région Occitanie ce 11 juillet, le premier acte du contrat de filière viticole débloque 5 millions d’euros pour mettre en place « une quinzaine d’actions innovantes et nouvelles » sur les trois prochaines années. « Ces actions partenariales sont en cours d’élaboration et seront adoptées dans le cadre d’un acte II du contrat de filière d’ici la fin de l’année » précise la région à Vitisphere précisant les contours des trois axes prioritaires identifiés avec les représentants de la filière vin du Sud-Ouest et du Languedoc-Roussillon.

Ciblant l’amont, le premier volet veut « préparer la viticulture de demain » avec des investissements positionnant l’Occitanie comme « la région pilote et innovante dans l’accompagnement de changements majeurs pour la filière » avec « une véritable stratégie innovation : adaptation aux contraintes hydriques (hydraulique, stratégies sèches...), innovation variétale, régénération des sols, impact au vignoble de l’adaptation des profils produits aux marchés, décarbonation la filière ». Sachant que les élus du vignoble et du négoce veulent aussi travailler « sur l’attractivité des métiers de vigneron et de salarié d’exploitation, sur la transmission des exploitations ou encore sur la prospective marché et le développement d’actions sur la segmentation/structuration de certains marchés ou filières, dont le volet diversification » à d’autres cultures que la vigne.

Les attentes des marchés

Le deuxième volet concerne l’aval et l’évolution de l’offre vitivinicole pour suivre les nouveaux marchés français et étrangers : « des actions seront déployées afin d’étudier et partager les attentes des marchés, l’émergence de nouveaux marchés pour des produits ou coproduits viticoles mais également les déceler plus précocement » nationalement et à l’export, avec la traduction « pour l’amont des exigences en itinéraires techniques diffusable sur les exploitations » pour de nouvelles cuvées et autres co/sous-produits de la vigne et du vin.

Le troisième axe d’investissement vise l’adaptation plus particulière du vignoble à la nouvelle donne du changement climatique et de ses aléas répétés. L’objectif régional est de « repenser et accompagner les itinéraires techniques sur le vignoble dans ce nouveau contexte » afin de viser « l’optimisation des ressources en eau et la matière organique dans le sol mais également la capacité des acteurs à s’engager vers une viticulture 2.0, via le déploiement d’outils numériques d’aide à la décision » (OAD). Tenant de la mise en place, l’acte appelle désormais des développements concrets.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (6)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Grami Le 23 août 2024 à 17:27:58
Je partage l'exaspération qui ressort des autres commentaires, un coup de pub qui se traduit par une aide de 18? /ha( puisqu'il y a environ 270 000 has) en Occitanie et tout ça étalé sur 5 ans ? Gardez votre argent Mme Delga.
Signaler ce contenu comme inapproprié
POUDOU J Louis Le 23 août 2024 à 17:20:21
La modification de loi Evin (cette loi scélérate) Ne couterait pas un sou !!! Cela nous permettrait la bonne éducation du consommateur et améliorerait la santé mentale des Français ! Je suis d'accord avec tous les autres intervenants !
Signaler ce contenu comme inapproprié
Dominique Le 23 août 2024 à 08:55:08
Ca sent vraiment le pur plan de communication politique. Madame Delga se place pour les échéances futures et prend les paysans pour des demeurés. Car enfin, 5 millions d'euros sur 5 ans pour une "quinzaine d'actions innovantes et nouvelles", ça générera juste un peu de chiffre d'affaires à des consultants spécialisés. Et leurs dossiers finiront aux oubliettes. Mme Delga devrait se rapprocher de son compère M.Rousset, président de la Nouvelle Aquitaine. Le même discours est servi depuis des années : VITIREV, On allait voir ce qu'on allait voir. Résultat : du vent mais sans production d'électricité. Pendant qu'elle met 5 millions d'euros pour les manants, Mme Delga claque des milliards d'euros pour faire gagner 30 minutes au train Bordeaux-Toulouse. Peut-être en prévision des trajets vers un futur ministère ? Plus sérieusement, les enjeux monumentaux du changement climatique en Occitanie mérite mieux tant au niveau de la réflexion prospective que des moyens à mettre en oeuvre. .
Signaler ce contenu comme inapproprié
VignerondeRions Le 23 août 2024 à 08:25:19
Si ce n'était pas si grave, nous pourrions croire la bonne blague... Pour rendre attractif les métiers de la vigne il faut juste rétablir une bonne rentabilité permettant de rémunérer le travail. Sauf que l'intégralité des autres points évoqués suggèrent des augmentations de coût de production impossible à faire payer aux consommateurs. On peut donner 5 millions ou plus ça ne changera pas l'équation. Tu peux avoir des OAD quand la pression mildiou est la et que tu ne peux mettre que 200g de cuivre/Ha pour respecter l'environnement et les CdC, c'est sans issue. Ça reste du blablatage, de la communication. Faire ça quand la vie de milliers de gens est en jeu est à mon sens de l'indécence, mais ne rien faire serait mal compris. Aujourd'hui la vigne en France, ça va être comme les mines et les hauts fourneaux. Ça pollué, c'est pas indispensable (lobby anti alcool), donc ceux qui sont capable de très bien valoriser vont rester et le reste s'éteindre lentement sans accompagnement. RIP
Signaler ce contenu comme inapproprié
Voltaire Le 22 août 2024 à 20:40:54
Les 5 millions seront bouffés par des études , des réunions, des bla-bla, etc? les seuls concernés soit les viticulteurs seront les derniers qui en profiteront. Que la région garde ses 5 millions et surtout ne financent pas toutes ces bêtises et laissent les viticulteurs s en sortir sans les contraintes administratives. Un très bon ministre a dit et écrit il faut dégraisser le mammouth que l on fasse la même politique pour la viticulture
Signaler ce contenu comme inapproprié
Raffard jean Philippe Le 22 août 2024 à 15:11:37
5 millions ? pour quoi faire ? Votre titre ne manque pas d'ambigüité. L'interrogation lance le déroulé des mesures annoncées par la Région Occitanie pour « adapter sa filière vin aux enjeux commerciaux et techniques d'avenir », soit. Mais une seconde lecture conduit à une interrogation dubitative ressemblant à un «à quoi bon ». Génération Vignerons.
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé