oté en assemblée plénière de la région Occitanie ce 11 juillet, le premier acte du contrat de filière viticole débloque 5 millions d’euros pour mettre en place « une quinzaine d’actions innovantes et nouvelles » sur les trois prochaines années. « Ces actions partenariales sont en cours d’élaboration et seront adoptées dans le cadre d’un acte II du contrat de filière d’ici la fin de l’année » précise la région à Vitisphere précisant les contours des trois axes prioritaires identifiés avec les représentants de la filière vin du Sud-Ouest et du Languedoc-Roussillon.
Ciblant l’amont, le premier volet veut « préparer la viticulture de demain » avec des investissements positionnant l’Occitanie comme « la région pilote et innovante dans l’accompagnement de changements majeurs pour la filière » avec « une véritable stratégie innovation : adaptation aux contraintes hydriques (hydraulique, stratégies sèches...), innovation variétale, régénération des sols, impact au vignoble de l’adaptation des profils produits aux marchés, décarbonation la filière ». Sachant que les élus du vignoble et du négoce veulent aussi travailler « sur l’attractivité des métiers de vigneron et de salarié d’exploitation, sur la transmission des exploitations ou encore sur la prospective marché et le développement d’actions sur la segmentation/structuration de certains marchés ou filières, dont le volet diversification » à d’autres cultures que la vigne.


Le deuxième volet concerne l’aval et l’évolution de l’offre vitivinicole pour suivre les nouveaux marchés français et étrangers : « des actions seront déployées afin d’étudier et partager les attentes des marchés, l’émergence de nouveaux marchés pour des produits ou coproduits viticoles mais également les déceler plus précocement » nationalement et à l’export, avec la traduction « pour l’amont des exigences en itinéraires techniques diffusable sur les exploitations » pour de nouvelles cuvées et autres co/sous-produits de la vigne et du vin.
Le troisième axe d’investissement vise l’adaptation plus particulière du vignoble à la nouvelle donne du changement climatique et de ses aléas répétés. L’objectif régional est de « repenser et accompagner les itinéraires techniques sur le vignoble dans ce nouveau contexte » afin de viser « l’optimisation des ressources en eau et la matière organique dans le sol mais également la capacité des acteurs à s’engager vers une viticulture 2.0, via le déploiement d’outils numériques d’aide à la décision » (OAD). Tenant de la mise en place, l’acte appelle désormais des développements concrets.