près la sécheresse du printemps 2023, c’est l’excès d’eau du millésime 2024 qui conduit « la Commission Européenne à prolonger d’un an la validité des autorisations de plantation et de replantation expirant » cette année. Du moins dans des vignobles de France, d’Espagne et d’Italie « recensés par les États membres comme ayant été touchées par la sécheresse ou des précipitations excessives en hiver ou au printemps 2024 » indique un communiqué. Votée ce mercredi 24 juillet par les États membres, cette proposition « évitera aux viticulteurs concernés de perdre leur autorisation en raison de phénomènes météorologiques extrêmes et leur permettra de planter de la vigne en 2025 » pointe Bruxelles, omettant de préciser que cette rallonge de temps permet d’éviter des sanctions administratives (6 000 €/ha).
Si les autorisations de plantation et de replantation sont à utiliser sous trois ans (en théorie sans possibilité de rallonge), les représentants des vignobles de France, d’Italie et d’Espagne souhaitant que ce délai soit au moins doublé pour permettre aux vignobles de se donner plus de temps dans leur restructuration (alors que les déséquilibres de marché touchent de plus en plus de bassins viticoles et imposent de revoir modèles de production et équilibres économiques). « En ce qui concerne les autorisations de plantation, la Commission travaille sur une éventuelle prolongation de leur validité dans le cadre des pouvoirs juridiques disponibles » indique récemment le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski.