Urgent, jeune vin bien sous tous rapports désire s’épanouir par rapides transports amoureux chai une copine ou même avec un coût d’un soir…" La pudeur vigneronne sur les difficultés économiques étant ce qu’elle est, proverbiale, ce serait par de petites annonces discrètes que l’on pourrait imaginer les caves chercher à reloger les vins ne trouvant pas preneurs. Les vins éconduits devenant brûlants alors que les vendanges approchent et que la place devient plus chère que ces volumes devenus encombrants. Dans la course au relogement, dans de nouvelles cuves ou auprès de prestataires, le risque est fort de devoir brader les vins pour faire le vide et tenter de faire un peu de trésorerie. Ce qui poserait des bases de cours encore plus basses pour la prochaine campagne soupire-t-on chez ceux voulant encore tenir leurs stocks.
Pour rééquilibrer l’offre actuellement pléthorique avec la demande toujours plus réduite, les vins français appellent à la réduction des surfaces viticoles dès l’après vendange 2024. Encore faut-il que les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne aboutissent dans les délais impartis. Pour l’instant, l’impatience monte alors que la situation se dégrade dans de plus en plus de vignobles. Et pas seulement qu’en France, poussant l’Espagne à se positionner plus fermement sur le sujet de l’arrachage, l’Italie restant encore en retrait. La pression va continuer de monter et de s'exprimer alors que la Commission va lancer en septembre un Groupe à Haut niveau dédié aux sujets viticoles, dont la filière vin attend des réponses structurelles, mais pas d’arbitrages sur les dispositifs d’urgences qui doivent être traités avant pour être efficaces rapidement. En somme, un groupe à haut niveau… d’attente. "Urgent, filière vin bien sous tous rapports désire rencontrer représentants politiques pour devenir Varenne d’un soir ou chouchou de Bruxelles, plant à trois possible, pas sérieux s’abstenir…"