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L'application de gestion commerciale Wineriz fait un carton

Deux ans après son lancement, l’application de gestion commerciale Wineriz emporte une adhésion franche de ses utilisateurs. Voici pourquoi.
Par Bérengère Lafeuille Le 27 juin 2024
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L'application de gestion commerciale Wineriz fait un carton
Vincent Cuillier, 14 ha en biodynamie, à Brugny-Vaudancourt, dans la Marne, utilise le logiciel de gestion Wineriz, ici en mode tablette. - crédit photo : Champagne Cuillier
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a question semble amuser Fabien Revol. « Pourquoi Wineriz cartonne ? Je vais faire court : c’est le meilleur et le moins cher, lâche ce vigneron, gérant du domaine de Brau, 40 ha à Villemoustaussou, près de Carcassonne. Tout s’y fait en deux clics, alors que chez certains concurrents, il faut avoir fait des études d’informatique… »

Un seul logiciel pour tout gérer

Même Charles Riveau, cofondateur de la start-up, n’aurait pas dit mieux. « Grâce à la collaboration de cinquante vignerons beta-testeurs, nous avons créé la solution idéale pour la gestion commerciale et des stocks d’un domaine : mobile, connectée et intuitive, se félicite-t-il. Avec Wineriz, les vignerons ont un seul logiciel pour tout gérer et centraliser leurs données sur un tableau de bord. Ils peuvent ainsi capitaliser sur leurs données clients. »

Fabien Revol a utilisé deux autres applications avant d’adopter Wineriz il y a un an. « Je cherchais une solution dans le cloud, réactive, simple à utiliser et qui permette de partager facilement des données », résume-t-il. Pour les cinq personnes utilisant le logiciel au domaine, il n’a jamais été aussi rapide de facturer, exporter des données ou gérer la boutique en ligne. « On gagne nettement en productivité en payant un peu moins qu’avant – autour de 100 € par mois », assure le vigneron. Quant aux défauts de l’outil, il sèche. « C’est une jeune boîte qui veut aller très vite et développer plein de nouvelles fonctionnalités, au risque peut-être de se disperser, finit-il par lâcher. Mais honnêtement, je n’ai rien à critiquer. »

À l’écoute des utilisateurs

Ce n’est pas Vincent Cuillier qui le contredira. Sur son domaine champenois de 14 ha en biodynamie, à Brugny-Vaudancourt, d’où sortent 80 000 cols par an, il n’imagine plus s’en passer. « Clairement, j’adore !, s’exclame-t-il au bout du fil. À l’instant, je viens de gérer une commande sur mon téléphone depuis mon tracteur : c’est génial. » Il a été l’un des premiers à tester l’outil, à la fin 2021. L’ayant adopté pour 1 400 €/an, il continue à évaluer les nouveautés. « Wineriz me demande régulièrement mon avis. C’est hyper agréable d’avoir un outil qui évolue avec moi. » Les logiciels qu’il utilisait avant n’étaient plus adaptés à ses besoins : soit ils fonctionnaient sur un poste fixe et devaient régulièrement être mis à jour – « Tout était long », critique Vincent Cuillier –, soit ils ne géraient pas certaines facettes de la vente.

« Avec Wineriz, on gère tout : les clients pro et particuliers avec une grille multiprix, les réservations pour l’œnotourisme, les expéditions en France et en Europe, les déclarations, les stocks…, énumère-t-il. J’envoie les factures en un clic, et je retrouve en cinq secondes l’historique des clients et les mises à jour de prix… Tout est lié, donc tout est rapide. Et tout est en ligne, accessible de partout et synchronisé en temps réel, ce qui nous permet de l’utiliser à plusieurs en même temps. Il nécessite juste une bonne connexion internet. »

Au domaine Cuillier, la personne qui se consacrait à la facturation et aux expéditions n’y passe plus que 4 à 5 heures par semaine : elle a maintenant le temps de recevoir les clients. « Et l’envoi de newsletters est devenu tellement simple que j’en envoie à chaque nouveauté, ajoute le vigneron. Et souvent, des commandes suivent. À la suite de la dernière, j’ai fait entre 15 000 et 20 000 € de chiffre d’affaires. »

Entrer dans l’ère numérique

Selon Mathieu Rollin, dans l’Hérault, Wineriz a carrément « fait entrer le monde du vin dans la nouvelle ère ». Au domaine Cassagne et Vitailles, 10 ha en biodynamie à Montpeyroux, avec 48 000 cols et des acheteurs sur liste d’attente, chaque bouteille compte. « La valeur ajoutée de Wineriz se trouve surtout sur le volet commercial, juge le vigneron. Nous travaillons avec vingt-deux agents dans vingt pays. Nous pouvons désormais retrouver au premier coup d’œil l’historique de chaque client, ses commandes d’échantillons, les achats réalisés… C’est un caillou en moins dans notre chaussure. Et mes six collaborateurs sont unanimes ! »

Aucun bémol ? « Il y a parfois de petits bugs sur la facturation, mais l’équipe est hyper réactive et les corrige immédiatement », glisse son assistante. « C’est un outil idéal à 95 %, et les 100 % seront atteints grâce aux retours des utilisateurs », prédit le vigneron. Pour 5 000 € par an, il estime en avoir pour son argent : il gagne du temps et exploite mieux ses données commerciales.

Les trois vignerons interrogés conseillent tous Wineriz à leurs amis. Certains ont sauté le pas. D’autres non, surtout s’ils sont déjà équipés. « Quand on change de logiciel, on craint de perdre l’historique car ceux de première génération sont organisés comme des coffres-forts, témoigne Fabien Revol. Mais Wineriz a bien accompagné notre migration, nous n’avons presque rien perdu. Et comme c’est un logiciel open source, nous récupérerons facilement toutes nos données si nous partons pour un autre fournisseur. » Ce qui reste purement hypothétique.

 

Un nouveau client tous les trois jours

Wineriz est commercialisé depuis mai 2022. L’entreprise revendique plus de 400 clients payants (en plus d’une communauté de testeurs), et un nouveau client tous les trois jours. Charles Riveau, président et cofondateur, affirme viser 1 000 clients à la fin 2024, afin de « devenir un acteur incontournable en France », avant d’ouvrir un bureau en Espagne, puis en Italie. L’outil s’adresse aux exploitations de toute taille, avec pour cœur de cible les vignerons indépendants qui réalisent entre 500 000 € et 2 M€ de chiffre d’affaires. Son coût s’échelonne de 948 € à 10 000 €/an, selon les options choisies et le chiffre d’affaires du domaine.

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