menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Du sécal, du mourtaou, ou du gros mansois dans le vignoble du Sud-Ouest ?
Du sécal, du mourtaou, ou du gros mansois dans le vignoble du Sud-Ouest ?
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Cépages oubliés
Du sécal, du mourtaou, ou du gros mansois dans le vignoble du Sud-Ouest ?

L’IFV a assaini une vingtaine de variétés patrimoniales oubliées car porteuses de virus comme le court-noué. Six souches par généotypes vont être plantées en collection.
Par Marion Bazireau Le 16 avril 2024
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Du sécal, du mourtaou, ou du gros mansois dans le vignoble du Sud-Ouest ?
Six souches par génotype vont être plantées en collection. - crédit photo : Olivier Yobrégat
S

écal, mourtaou, gros mansois, gros péjac ou ahumat...Ces noms de cépages ne vous disent rien ? C'est normal, « ils font partie de la vingtaine de variétés patrimoniales du Sud-Ouest qui n'ont jamais pu intégrer les conservatoires régionaux » pose Olivier Yobrégat, responsable du matériel végétal pour le pôle Sud-Ouest l'Institut français de la vigne et du vin (IFV).

Toujours porteuses d'une ou plusieurs viroses graves, ces variétés ont tout de même été préservées dans la collection de l'INRAE de Vassal à Marseillan, dans l'Hérault, qui a conservé les ressources génétiques coûte que coûte, « grâce au travail visionnaire du professeur Branas, dans des sables du cordon littoral méditerranéen impropres à la propagation du court-noué » salue le technicien.

A la faveur d'un projet régional financé par FranceAgrimer, et grâce au travail de ses collègues du pôle national du matériel végétal de l'IFV, au Grau du Roi dans le Gard, Olivier Yobregat annonce avoir pu assainir cette vingtaine de variétés et récupérer des bois issus de plants sains cultivés en serre.

Jusqu'ici tout se passe bien

« Après les avoir greffés sur des porte-greffes longs pour obtenir des plants vigoureux destinés à intégrer la collection régionale, nous avons sorti ces futurs plants de la phase de stratification et les avons préparés à la mise en gros pots. Jusqu'ici, tout se passe bien ! » se réjouit-t-il.

Six souches par génotype vont être plantées en collection. Dans quelques années, elles feront l'objet d'essais de vinifications. Olivier Yobrégat espère que quelques-uns de ces cépages dont certains ne portent même pas de nom « ayant été retrouvés en mélange au sein de vieilles parcelles sans que la mémoire vigneronne ne leur ait associé une dénomination » retrouveront un jour une petite place au sein des vignobles qui les ont autrefois accueillis.

Des bois de ces cépages assainis ont été envoyés pour réintroduction à Vassal pour remplacer les formes virosées qui y étaient conservées jusque-là.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Jb/cazebonne Le 15 avril 2024 à 23:34:47
Formidable nouvelle !
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé