Multiples en Europe pour demander rémunérations et simplifications, en allant jusqu’à Bruxelles, « les récentes manifestations n'ont débouché sur aucun engagement concret » regrette dans un communiqué l'Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV), qui profite de l’ouverture du salon ProWein (10-12 mars à Düsseldorf) pour « exprimer sa profonde inquiétude face aux sombres perspectives du secteur », que ce soit en termes d’évolutions de la consommation, d’aléas climatiques… Ou de transition écologique. Relevant « le vote de la restauration de la nature au Parlement européen », l’ARVE demande « à moins de 100 jours du renouvellement du Parlement » que les « partis politiques honorent leurs engagements en faveur de la viticulture ».
Soit « une prise de conscience et à une action de la part des nouveaux députés européens », car « il est clair que la viticulture européenne se trouve à un carrefour critique ». Dans la pratique, l’AREV veut voir s’instaurer « une collaboration étroite entre les régions, les pays et la Commission européenne. Au lieu de chercher des boucs émissaires, l'AREV préconise une approche commune pour trouver des solutions durables. »