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Ceps
La pyrogazéification pour recycler les souches de vignes ?

Actuellement en cours de définition, le projet Valoceps vise à revaloriser les souches arrachées une fois hors des vignes.
Par Sarah El Makhzoumi Le 12 mars 2024
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La pyrogazéification pour recycler les souches de vignes ?
Valoceps travaille à la revalorisation des souches une fois arrachées. - crédit photo : Adobe Stock
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aste question que le recyclage des souches arrachées dans les parcelles viticoles. Le groupe de travail réunis autour du projet Valoceps regroupe InterLoire, le Vinopôle, les chambres d’agriculture Centre Val de Loire et Pays de la Loire, l’IFV, l’ESA d’Angers, l’université de Tours, Vegepolys Valley et les partenaires privés.

Le projet a été présenté en juillet 2023. Les travaux, incluant les réflexions avec un possible partenaire de production énergétique biosourcée ECOGIE, ont quant à eux été validés en Commission Technique InterLoire le 22 février. TechniLoire rappelle : « Le volume annuel de cette masse ligneuse, issue des arrachages de parcelles, sur notre bassin ligérien a été évalué dans l’atlas biomasse réalisé en 2022 par InterLoire à plus de 9700 Tonnes de matière sèche. »  Le projet Valoceps vise à tester toutes les valorisations possibles de la masse ligneuse produite par les ceps après arrachage. Elle vise notamment l’exploration de la piste de la pyrogazéification : la matière carbonée relativement sèche est chauffée à haute température (400 à 1 500°C) en absence ou presque d'oxygène.

Production de chaleur et d'électricite

La pyrogazéification permet de valoriser des biomasses et déchets résiduels variés pour produire de la chaleur et/ou de l’électricité ou un gaz de synthèse injectable dans les réseaux de gaz existants. Florence Veilex, Présidente du Vinopôle Centre Val de Loire précise : « C’est l’une des voies à explorer, mais nous les explorons toutes. Il est certain que toutes les valorisations seront forcément territoriales, à penser bassin viticole par bassin viticole. »

L’évolution du projet se fera autour de 3 axes :  le structuration de la collecte (comment organiser la logistique de la collecte avec les différents acteurs), l’évaluation de l’intérêt RSE et une phase de test (notamment via un projet d’implantation d’une usine de pyrogazeification au nord de Tours).

La présidente du Vinopôle conclu « Pour le moment, nous sommes au début, nous sommes sur la définition du projet et non pas sur l’organisation d’un agenda. » 

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