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"Je mets au défi un énarque de prendre en main une exploitation viticole !"
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Hervé Bizeul
"Je mets au défi un énarque de prendre en main une exploitation viticole !"

Ne croyant pas aux promesses de simplification administrative, l’emblématique vigneron du Roussillon Hervé Bizeul tire le froid constat d’une pression de l’administration qui ne peut que continuer à peser alors qu’elle devrait soutenir le vignoble.
Par Alexandre Abellan Le 24 janvier 2024
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Hervé Bizeul est à la tête du domaine du clos des Fées (56 hectares à Rivesaltes). - crédit photo : Clos des Fées
I
l y a une dizaine d’années, vous aviez listé sur votre blog les obligations administratives des vignerons : elle s’est allongée depuis, à moins que la promesse gouvernementale actuelle de simplification ne se concrétise ?

Hervé Bizeul : Se battre contre des moulins à vent est une vision romanesque qui ne m’anime plus. La réalité est qu’aujourd’hui, le vrai pouvoir mondial est aux mains de l’administration, et pas qu’en France. Son objectif, louable, organiser les sociétés est mis au second plan : elle cherche surtout à justifier son existence, à créer des normes et des règlements pour augmenter son pouvoir, justifier plus d’embauches, plus de moyens. C’est une hydre. Je ne pense pas que l’on puisse revenir en arrière. Il y a toujours moins d’agriculteurs et toujours plus de fonctionnaires, alors même que la dématérialisation du monde est terminée et que c’est l’usager qui fait désormais le boulot. Et pire, il est désormais impossible de croiser un humain [on est face à] des robots téléphoniques, des portails informatiques inhumains.

 

Comment améliorer, à défaut d’alléger, la pression administrative ?

La première chose à faire serait de remettre l’église au milieu du village : l’administration doit être à notre service, nous considérer comme des clients et non comme des délinquants en puissance ou des enfants de maternelle, nous aider à faire ce qu’elle exige de nous. Et chaque demande devrait être explicitée pour que l’on revienne à la raison pour laquelle la norme a été mise en place. Quand la police des airs et frontières arrive pour un contrôle de saisonniers, le policier met la main sur la crosse… Je l’ai vécu ! Ne parlons pas des contrôles approfondis des douanes ou de la DGCCRF. Nous pourrions aussi être considérés en fonction de notre apport à la société : combien d’emploi créés ? De taxes versées ? D’impôts payés ? De contributions pratiques à la révolution environnementale ou à la balance commerciale ? Au bien-être animal ? Recevoir une note, comme celle de la banque de France, commencer par un « merci » et un « bravo » de la part du fonctionnaire, suivi d'un « je suis là pour vous aider » au lieu de nous prendre pour cible, de chercher à nous enfoncer, à nous punir, à tout prix, pour une broutille souvent. Le droit à l’erreur a été une vraie avancée, mais en pratique, il n’est pas appliqué.

 

Si je vous entends bien, deux mondes s’opposent alors qu’ils devraient s’entraider ?

Nous devrions nous entraider. A la base, il y a toujours une bonne idée : la protection des salariés pour éviter des accidents, la commercialisation d’un vin sain pour éviter les fraudes… Commençons par poser que lors d’un contrôle on ne peut pas tout bien faire : il est impossible de tout savoir d’autant que systématiquement l’administration se réfugie derrière un « nul n’est censé ignorer la Loi » honteux… C’est une grande injustice : il n’existe aucune information qui descend, pas de portail qui récapitulerai mes obligations, pas d’agenda pour mes déclarations. Mais je dois tout savoir, tout connaître, tout appliquer. Sinon, on me gronde ou on me puni. Ça créé un sentiment insupportable : on se lève en se disant « qu’est-ce que je vais oublier de faire aujourd’hui ? » On se couche en pensant « qu’est-ce que j’ai mal fait ? » La charge mentale est invivable. J’ai renoncé à la plupart des aides, à l’export par exemple. 

 

Pourquoi ?

Deux exemples parmi tant d'autres. J’ai sollicité des aides de la région Occitanie pour la relance post-covid pour mettre en avant mes cuvées dans le monopole canadien du Québec (la SAQ). J’ai acheté des emplacements dans des succursales, respecté les logos et j’ai réglé des factures d’un monopole d'état : on m’a ensuite demandé des photos de chaque étalage acheté. Les agents commerciaux ont fait leur possible, roulant jusqu’à 800 km pour faire une photo au fin fond du grand Nord, mais on m’a rétorqué que la preuve n’est pas suffisante et j’ai été retoqué de 70 % de l’aide… On m’a répondu qu’il y avait des règles à respecter. Que je pouvais frauder. Franchement… C’est un manque d’humanité. Ces contrôleurs deviennent les garde-chiourmes de l’Europe en faisant pire que ce qui leur est demandé.

Pareil pour FranceAgriMer, qui contrôle, ce qui est légitime, et drôlement sérieusement, à l’ampoule prêt. Un an plus tard, nouveau contrôle... du contrôle. Bercy, deux énarques, qui vous jouent la sympathie et pour un obscur règlement qui a changé B27 aliéna 3, section D remettent en cause tout le montage alors que même France Agrimer tombe des nues. Et on peut perdre une subvention, couler une société, détruire de l’emploi. Le fonctionnaire, inhumain, s’en moque. Il part avec un sourire carnassier aux lèvres, il aura de l’avancement. Ecœurant. Alors que c’est de l’argent européen qui devra être rendu avec pénalités. Honteux et stupide. 

 

Vous ne ressentez donc aucun relâchement de la pression administrative ?

La dématérialisation de la Douane s’est bien passée, il faut saluer ce qui simplifie la vie. La contrainte est là, légitime (je produis de l’alcool donc de la drogue, pour certains) mais plus simple et ça marche. Mais un vigneron se retrouve par exemple à gérer quatre fichiers séparés de son parcellaire : aux Douanes, à l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion), à la MSA (Mutualité Sociale Agricole) et pour les aides PAC (Politique Agricole Commune). Quand on a 200 micro-parcelles d’un vignoble qui évolue, c’est de la folie.

 

Vous ne croyez pas du tout à la simplification administrative promise par le gouvernement face à la fronde agricole ?

On me parle de simplifier, et au même moment, on me met un QR Code sur la bouteille… C’est là le pire, on fait le contraire de ce que l’on dit et on nous prend pour des idiots. L’administration française marche sur deux critères : la responsabilité du déclarant, qui augmente avec la dématérialisation, et la peur du gendarme. Si demain il y a une guerre et que je dois partir, je veux le faire dans une compagnie avec des vignerons ou des agriculteurs en polyculture élevage : ce sera ma seule chance de survie, ce sont des surhommes ! Je mets au défi un énarque de prendre en main une exploitation viticole ou agricole aujourd'hui ! Mais si l’un d'eux a le courage de le tenter, ce dont je doute, qu'on le filme, surtout. Il sera enfin dans la réalité d’un monde où deux agriculteurs se suicident tous les jours. La pression de l’administration fait partie de ces tragédies de la vie agricole.

 

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Tous les commentaires (39)
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Reggio Le 01 mai 2024 à 10:50:08
Il y a des énarques qui sont vignerons. Il y en a un dans le Minervois près de chez moi...et qui gaze... Déjà le boycott généralisé de la DRM serait un signal bien senti. Avec la DR, l'administration sait parfaitement ce que nous produisons...
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Thomas Le 21 février 2024 à 16:23:31
ne nous mèneront nulle part, car pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La réalité est trop dure á admettre, je l'admets.
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Albert Le 02 février 2024 à 20:22:14
Bon, je propose Thomas d'en rester là. Je trouve que ces échanges ne nous mèneront nulle part. Autant être lucide. Salut et sans rancune.
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Thomas Le 02 février 2024 à 14:28:40
Albert, l'état d'esprit des dirigeants des organisations syndicales est identique à celui des politiques. Nous avons une société extrêmement verticale, militariste et policièren avec le cocorico républiquerépublique... Ce que tu questionnes le prouve en soi...
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Diane Losfelt Le 01 février 2024 à 11:59:32
Tout est vrai et même c'est PIRE J'ai vécu des tas d'exemples de ce contexte ultra contrôlé Je peux temoigner
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Jean Luc Berger Le 01 février 2024 à 10:09:58
Un remarquable témoignage, précis dans la nuance, complet, à diffuser sans modération.
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Albert Le 31 janvier 2024 à 20:25:51
Non Thomas, je n'ai été qu'un obscur maillon d'un organisme public. Mais je me pose cette question : toutes ces contraintes réglementaires (nat et UE), désormais ouvertement contestées par la base, n'auraient-elles pas pu être mises en cause, plus en amont dans leur génération, par les organisations syndicales ? ..
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Thomas Le 31 janvier 2024 à 12:31:16
Mais nous sommes en pleine raison, Albert. Cette protestation est l'expression même de la raison façe à la déraison de la bureaucratie qui nous a trop éloignés de la perspective réaliste... Je pense que votre souhait est un voeux pieux, aux odeurs d'un bureau ministériel...
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Albert Le 30 janvier 2024 à 07:12:04
Ok Thomas, et que le monde viticole (et pas que ..) soit entendu, écouté de sorte qu'un retour à la raison, à l'acceptable soit une perspective réaliste à court - moyen terme.
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Gonzague Le 29 janvier 2024 à 21:32:51
Il faut boycotter les déclarations mensuelles de stock et demander une déclaration unique annuelle!!
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Gonzague Le 29 janvier 2024 à 21:28:48
Merci hervé! Il faut boycotter les QR codes sur les bouteilles !! Il faut que toutes les AOC de France s y mettent ensemble !! Tous ensemble contre cet abus de l administration française ET européenne
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Thomas Le 29 janvier 2024 à 17:02:38
Merci, Albert. Je la perçois. Le caractère grotesque de la situation se lit aussi dans ces commentaires... là, notamment, où certains rêvent d'un président ou d'un premier ministre prenant compte de cette réalité pour la résoudre.. Alors même qu'il est loi que les problèmes ne puissent être résolus par les mêmes qui les avaient créés.
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MichelSmith Le 28 janvier 2024 à 16:41:56
Si seulement cet article pouvait se retrouver sur le bureau du Président ainsi que sur celui de son Premier Ministre. Merci, Hervé !
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AmateurVin Le 28 janvier 2024 à 11:09:50
Excellent, comme les vins du domaine
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Albert Le 27 janvier 2024 à 14:49:44
Bravo Thomas pour ce commentaire (?) tout en nuances et en finesse d'analyse .. un conseil : relisez le, en espérant qu'avec le recul vous en percevrez la dimension grotesque !
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VignerondeRions Le 26 janvier 2024 à 23:36:56
23 commentaires (+1 celui ci) qui ne souffrent pas la contestation... CQFD. Je ne suis pas fan de télé réalité mais l'idée de filmer ces haut fonctionnaires un mois sur une exploitation, commence à me plaire. Du coup on demande l'aide de Karine ???
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Jérémy Le 25 janvier 2024 à 21:20:30
Article à réutiliser
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Thomas Le 25 janvier 2024 à 16:25:59
L'ennemi de la France qui travaille, c'est l'Etat et ses sbires. Une administration qui à l'origine devrait être au service du peuple mais qui est devenu un Golem qui gonfle et qui gonfle. Aucune sortie possible sous la Vème république, née d'un coup d'état monarchisant et conçu en période de guerre, pour faire la guerre : à défaut d'ennemi extérieur à combattre, cette administration militaro-policière a trouvé son ennemi, qu'est le peuple français.
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Cricri Le 25 janvier 2024 à 15:16:25
Bravo et Merci, il faut faire circuler au plus grand nombres de personnes tout est dit.
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Philgui Le 25 janvier 2024 à 14:19:28
Hervé, merci d'écrire avec pertinence et talent ce que nous vivons tous, quelle que soit la taille de nos entreprises. L'évolution normative et les organismes de contrôles ne sont plus destinés à faire avancer positivement les choses mais bien à casser notre passion vigneronne, ce pour quoi nous œuvrons tous les jours. Bravo pour ce témoignage qui ne pourrait être plus criant de vérité !
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JC Le 25 janvier 2024 à 09:39:30
Merci à Vitisphère pour cet interview. Et merci Hervé Bizeul. J'ai toujours beaucoup aimé tes vins et finalement ils reflètent magnifiquement ta pensée. Serait-il possible par je ne sais quel moyen de diffuser en masse cette lettre?
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Albert Le 24 janvier 2024 à 20:42:27
Beau témoignage Mr Bizeul, sincèrement. Une question toutefois : qu'ont fait vos représentants professionnels pour éviter qu'on en arrive à cette situation, à ce constat ? .. à quoi ont-ils servi ? .. à chacun de se poser les bonnes questions. Je voudrais aussi pointer que l'exaspération du monde agricole, viticole, est d'autant plus virulente que les produits ne sont plus forcément en phase avec le marché. Ils doivent en prendre conscience, et, en clair, il faut nettoyer l'écurie.
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bougi Le 24 janvier 2024 à 16:41:02
Magnifique témoignage : tellement vrai !!! Merci Monsieur ! Puissiez-vous/puissions-nous être lus, écoutés et... entendus !
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Alexis Sabourin Le 24 janvier 2024 à 11:28:46
Merci à M. Bizeul pour ce message éclairant sur la situation vécue de l'intérieur par la filière. En espérant que nos énarques les lisent, sinon il faut leur transmettre. L'administration est indispensable, mais c'est comme tout : avec une juste modération. @ Simon : « Ils sont énarques et ont repris une propriété viticole. » Cela ferait un beau sujet pour Elise Lucet !
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jimmy Le 24 janvier 2024 à 11:21:17
Merci mr Bizeul d'avoir mis des mots vrais et précis sur le mal-être que tous les vignerons vivent dans leurs relations avec les administrations . Votre témoignage dans lequel vont se retrouver des milliers de vignerons devrait devenir une lettre ouverte à nos dirigeants (professionnels, parlementaires, sénateurs , ministres ) pour qu'ils puissent intégrer l 'ampleur de notre désarroi au quotidien ,auxquels se rajoutent les difficultés économiques ,les aléas climatiques ,les contraintes sociétales et hygiénistes . On devrait être des milliers à signer cette lettre .
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kab Le 24 janvier 2024 à 11:12:01
Excellent article, il y aurait tellement d'exemples à donner, les ressentis matin et soir sont très vrais. Le droit à l'erreur ...l'administration nous répond qu'il n'est pas valable dans la situation en cause... nous ne sommes jamais dans le bon cadre!. une précision à l'énarque qui a repris une exploitation, n'a t-il pas une secrétaire, un chef d'exploitation ? nous ne parlons pas de la même agriculture!
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Thierry 49 Le 24 janvier 2024 à 10:12:58
C'est tellement vrai, et ce n'est pas fini. Quelle tristesse ! Je plains les générations futures.
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Nadine Franjus Le 24 janvier 2024 à 10:03:01
Félicitations à Vitisphere pour la publication de cet entretien. Il faut le diffuser encore plus. Merci Hervé Hervé Bizeul pour cet exposé clair et objectif. Comment faire pour changer ce système en détresse?
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Simon Le 24 janvier 2024 à 09:43:17
Eh bien nous pouvons répondre que nous sommes plusieurs énarques à avoir acquis des propriétés viticoles et à les gérer
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Yaya Le 24 janvier 2024 à 09:20:01
Pas un mot à changer ! Tout est juste clair et malheureusement exact ! M. Attal réagissez vite
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MD Le 24 janvier 2024 à 09:00:27
c'est un scandale on veut plus de nous un veut un pays a touriste malheureusement sans paysans notre campagne va devenir une jungle et qui va nous faire vivre
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J.Henry DAVENCE Le 24 janvier 2024 à 08:41:03
Dommage que Macron et Attal n'aient pas nommé Hervé Bizeul ministre de l'agriculture... Merci Monsieur de remettre le pragmatisme à l'ordre du jour, et prions pour qu'ils vous entendent puis vous écoutent!
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Ajm Le 24 janvier 2024 à 08:08:17
Bravo, vous avez bien résumé. Il faut le vivre au quotidien pour le croire.
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Laurent Le 24 janvier 2024 à 08:04:35
C'est n'importe quoi ! Moi je met au défi un agriculteur de rester dans un bureau, payé pour avoir des idées pour emmerder les autres pour 10.000?/mois et une retraite à 50ans !
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Jean Natoli Le 24 janvier 2024 à 08:04:29
Tout est dit, et encore une fois avec pertinence. Merci Hervé !
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Christophe Le 24 janvier 2024 à 08:01:22
La gestion des dossiers de demandes d'aides Ocm par France Agrimer est aussi scandaleuse. L'intention d'éliminer un maximum de dossiers est évidente. Les instructeurs régionaux sont dépendants de leur direction nationale qui ne fait pas de sentiments?le droit a l'erreur si souvent cité ne s'applique pas avec cet organisme
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Médocon Le 24 janvier 2024 à 07:45:33
Le système comptable agricole est un machine à broyer l'agriculture. La msa est son fidèle tueur.
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Cedric Le 24 janvier 2024 à 07:42:16
Pas un mot, pas une virgule à changer. Merci M. Bizeul de verbaliser cette triste photo de notre réalité, de ceux qui se lèvent pour Nourrir la France, pour faire rentrer des devises de l'étranger et que l'administration matraque à plaisir ou méprise par son ignorance.
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Fayard Le 24 janvier 2024 à 06:47:17
Hervé on partage ton analyse. L'agriculture est massacrée par toutes ces règles. On nous prend pour des esclaves.
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